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GOOD BOYS

Un film de Gene Stupnitsky

Very Good Trip !!

Max vient d’être invité à une fête par le garçon le plus cool du collège. Et en plus, la fille de ses rêves sera également présente. Seul problème : il n’a aucune idée de comment on embrasse. Accompagné par ses deux fidèles acolytes, Thor et Lucas, il se lance dans une aventure déjantée pour être prêt le Jour J…

Good boys film image

La tagline ne laisse aucun doute sur l’univers référencé dans lequel évolueront les protagonistes. « Par les créateurs de "Supergrave", "Nos Pires voisins" et "Sausage Party" ». L’information n’est pas galvaudée, Seth Rogen et Evan Golberg officient à la production, épaulés de Jonah Hill, développant cet humour trash qui a fait leur renommée. Reprenant le pitch de "Supergrave", soit la conquête d’une fille durant une soirée, "Good Boys" développe son propre lot de gags déjantés et péripéties loufoques. Lorsque Max se voit invité par le garçon le plus cool de son collège à une fête où la fille de ses rêves sera présente, il se retrouve embarqué dans une aventure barrée ayant deux buts identifiés : lui apprendre à embrasser et lui permettre d’être présent le jour J. À l’image, un trio de bambins touchants se forme, permettant une nouvelle fois à Jacob Tremblay de briller et de s’imposer comme l’enfant star du grand écran américain.

Traitant de la pré-adolescence, âge souvent délaissé par le 7ème Art, le métrage superpose les enjeux enfantins d’une bande de gamins apeurés à l’idée de traverser les tourments de leur future génération, à des vannes grinçantes et souvent en-dessous de la ceinture. L’ombre de Judd Apatow plane, les hommages sont assumés (la scène de l’achat de la bouteille d’alcool de "Supergrave" est ici magnifiquement détournée), mais le film n’oublie jamais de construire son originalité, multipliant les tonalités et transcendant l’habituel récit d’apprentissage. Survitaminée et généreuse, cette comédie enchaîne les blagues graveleuses sur un rythme effréné, laissant rarement le temps à nos zygomatiques de se reposer. Si la mise en scène est uniquement dédiée à une efficacité primaire, les richesses scénaristiques et les différentes surprises de l’ensemble suffisent à nous séduire. On ressort de la salle avec le sourire aux lèvres, et c’est déjà beaucoup !

Christophe BrangéEnvoyer un message au rédacteur

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