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DODO

Un film de Panos H. Koutras

Naufrage en eaux grecques

Dans une villa luxueuse aux abords d’Athènes, un couple s’apprête à célébrer le mariage de leur fille. Mais entre leurs problèmes d’argents et l’apparition d’un dodo, cet oiseau disparu depuis plusieurs siècles, rien ne va se passer comme prévu…

Dodo film movie

Les comédies de mariage sont un genre à part entière. Parmi elles, on compte notamment l’iconique "Quatre mariage et un enterrement", "Mamma Mia !" sur fond de Abba, la déjantée "Mes meilleures amies" ou plus récemment le gros succès "Crazy Rich Asians". Après le remarqué "Xenia", éloge vibrante de la jeunesse, Panos H. Koutras s’essaye lui aussi à cet exercice. Plus précisément, son film s’intéresse à la préparation de l’événement, une union qui devrait permettre à la famille de Mariella et Pavlos de sortir la tête de l’eau, leur fille s’étant enamourachée d’un riche héritier. Mais comme souvent dans ce type de productions, rien ne va se dérouler selon le plan initial, encore moins lorsqu’un dodo débarque à la cérémonie.

Quel rapport entre cet oiseau de l’île Maurice disparu depuis plus de 300 ans et la crise économique grecque ? Absolument aucun, et c’est à l’image de tout ce métrage dont chaque personnage semble jouer dans son propre monde. En résulte une partition totalement dissonante, plus proche d’un épisode raté d’un soap opéra façon "Les Feux de l’Amour" que d’une œuvre méritant une sortie en salles. On imagine que le réalisateur voulait associer la comédie de mœurs avec une absurdité incarnée par l’animal, mais la combinaison ne s’avère jamais gagnante. Gênant et interminable (2h15 de déplaisir, c’est long !), "Dodo" est un ratage complet, hideux aussi bien visuellement (et on ne parle même pas de la texture donnée à la volaille) que dans son propos, caricatural et manichéen. Préférez donc un bon dodo à ce film, c’est plus sûr pour votre santé !

Christophe BrangéEnvoyer un message au rédacteur

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COMMENTAIRES

Mazu

dimanche 11 septembre - 12h27

Je surpasse à la critique de M. Brangé. Le seul moment de joie que j'ai éprouvé fut lorsque je me.suis aperçue qu'il faisait 1/4 d'heure de moins que ce que je pensais. C'est long long long long, indigeste et pas drôle. Sur la base du vaudeville mais très lourd.

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