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CHAOS THEORY

Petite comédie au rythme déjanté

Un homme, dont la vie est réglée comme du papier à musique, va connaître une succession d’événements catastrophiques qui l’amèneront tout droit au chaos. Mais de ce chaos va naître tout un univers qui lui était insoupçonné. Il va découvrir la liberté et la folie, qui lui apprendront beaucoup sur lui-même et sur ses proches…

Certes, la bonne morale américaine est là et on regrette que le scénario ne soit pas un tantinet plus corrosif et moins Disneyien. Cependant, on se régale des jubilations de Ryan Reynolds qui s’en donne à cœur joie dans ce trip abracadabrantesque ! Ce monsieur tout le monde, organisé au millimètre près, ne supporte pas un changement de virgule dans son programme quotidien. Le jour où tout s’écroule autour de lui, c’est d’abord la panique, pour au final devenir l’éloge du désordre.

Le plaisir de cette « théorie du chaos » vient de son emballement de situations qui s’enchaînent à un rythme effréné. Chaque malheur en enclenche un autre, et si au début on s’imagine Ryan Reynolds se sortir facilement du désastre, on voit mal, au fil des catastrophes, comment il peut finalement arriver à sortir la tête de l’eau… Intervient alors la bonne idée du scénario de tout foutre en l’air pour tout recommencer à zéro. Notre héros, après avoir connu les pires situations, va pouvoir s’en donner à cœur joie et profiter de la vie !

Le film fourmille donc de bonnes idées et, sans révolutionner le genre, remplit son contrat de comédie pétillante et enlevée. Le casting, tout en charme (Reynolds, Mortimer, Townsend), semble prendre un réel plaisir… et l’histoire donne envie au sortir de la séance, d’obéir à ses propres passions et de dire « oui » au chaos !

Mathieu PayanEnvoyer un message au rédacteur

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