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LE BOULET

Un film de Alain Berberian

Course poursuite

Quand Lanvin se fait serrer pour association de malfaiteurs et pour l’assassinat du frère de José Garcia, ce dernier jure de se venger. A 47 jours de sa sortie, le maton (Poelvoorde) qui joue au loto pour lui, perd malencontreusement le billet, devenu gagnant, et parti en Afrique, avec sa femme…

Le moins que l'on puisse sire sur ce film c'est que la production n'a pas lésiné sur les moyens. Même si l'on ne peut rester que pantois face à la scène de grande roue de la place de la concorde et aux diverses scènes de cascades et de poursuite (dans, Paris, dans le désert…), parfaitement maîtrisées, ce sont les rouages de la mécanique entre les personnages qui font l'intérêt du film.

Le duo Lanvin, Poelvoorde fonctionne à merveille, et n'est pas sans rappeler ceux de films français à succès ('La chèvre', 'Les spécialistes'…). Poelvoorde n'y va pas avec le dos de la cuillère, dans la côté bête et méchant, et son gaffeur de personnage en gagne d'autant en sympathie. Lanvin, lui, assiste au spectacle, à la fois blasé et tout en muscle.

Un bon moment donc, dans lequel on appréciera particulièrement le méchant (Garcia), qui nous fait une fois de plus une composition haute en couleurs, en dépeignant un mafiosi nerveux, dragueur et ringard.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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