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BOULE ET BILL 2

Un film de Pascal Bourdiaux

Un cran au-dessus du premier épisode

Boule voit Wilfried, un nouvel élève, arriver dans sa classe et devenir son concurrent pour séduire Charlotte, la jolie fille de la classe. Celui-ci est fils de gendarme, et son berger allemand a déjà été décoré et fait l’objet d’un article dans le journal. Les ennuis ne font que commencer pour Boule, d’autant plus que son père est fortement perturbé par la pression que lui met son éditrice pour qu’il dessine une BD sérieuse…

Ce deuxième volet live des aventures de Boule (le jeune garçon) et Bill (son cocker) démarrait plutôt mollement, laissant beaucoup de place à la voix-off du chien, bien peu drôle pour qui a plus de 6 ou 7 ans. C'était sans compter sur l'amusant prétexte à l'histoire côté adultes et sur l'interprétation (plutôt efficace) du rival que livre le jeune Elliot Goldberg.

Il faut dire que Franck Dubosc s'en donne à cœur joie dans le rôle du père qui, espérant trouver l'inspiration pour une bande dessinée dramatique, essaye de devenir un artiste maudit, donc malheureux, et tente logiquement, tout au long du métrage, de ruiner son ménage. Les idées ne manquent pas pour cela et le petit jeu de dupes auxquels il se livre avec le personnage de la mère (Mathilde Seigner, radieuse, en remplaçante de Marina Foïs) est plutôt agréable à suivre.

Les plus petits s'amuseront du caractère lunaire de Dubosc et des coups bas entre les deux gamins rivaux. Reste que le casting côté enfants, s'il s'enrichit de l'aplomb méprisant de Wilfried (Elliot Goldberg), souffre toujours, malgré le remplacement de Charles Crombez, du peu de charisme et de conviction du personnage principal, Boule, interprété ici par Charlie Langendries. Dommage.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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