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40 ANS, TOUJOURS PUCEAU

Un film de Judd Apatow

Quelques situations croustillantes

Lors d’une partie de cartes avec ses collègues vendeurs dans un magasin de hifi vidéo, Andy se voit contraint d’admettre, qu’à quarante ans passés, il est toujours vierge…

Acteur issu de la télévision, et notamment de la série The office, Steve Carell est la pierre angulaire de cette comédie, encore plus crue qu’un American Pie, sans pour autant en avoir les fulgurances ghores. En effet, on assiste ici à d’hallucinants dialogues sur le beau sexe, les pratiques ou positions sexuelles, ainsi qu’à des envolées d’insultes scatologiques de la part de collaborateurs hindous du pauvre puceau, particulièrement virulents. Certes, le sujet, pourtant identique, est ici traité avec plus de gravité, âge oblige, mais l’humour est bien présent, et mordant.

Et le beau quarantenaire, passablement traumatisé par des expériences passées, s’essaiera à toutes les techniques de drague, et ceci à tout prix, engendrant au passage quelques scènes d’anthologie. Avec une assurance répugnante, il éveille les sens d’une pauvre bibliothécaire masochiste. Pour plaire, il ira jusqu’à s’épiler le torse, scène tournée avec les propres poils de l’acteur (ouille !). Dans ce scénario qui ne laisse pas de place aux temps morts, trois acolytes en pleine forme lui donne la réplique et finissent par douter eux aussi des bienfaits du sexe, allant jusqu’à se persuader d’être gay, dans l’une des meilleures scènes du film, où ils passent en revue tous les signes avant coureurs, comme « adorer (le groupe) Cold Play » ! Edifiant et très drôle.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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