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venise 2014 - Bilan

Outre les concordances étranges entre certains film, autour du métier d'acteur par exemple (« Birdman » et « The Humbling »), ou de celui de footballeur (« Messi » le docu-fiction de Alex De La Iglesia et « El 5 de Talleres »), le Festival de Venise 2014 aura aussi bien fait la part belle pa des biopics plus ou moins flamboyants (« Il giovane favoloso » sur le poète Leopardi, « Messi » sur le joueur de foot argentin) qu'à des récits osés sur le vieillissement et la solitude (« The farewell party » où des petits vieux se confrontent à l'euthanasie, « The humbling » et « Mangelhorn », tous deux avec Al Pacino en vedette).

Si nous vous proposons ici un tour de cette Mostra en quatre thématiques, il faut aussi souligner la présence sur le Lido de quelques dont il sera particulièrement intéressant de suivre la carrière internationale. Parmi eux il y a bien entendu le Lion d'or « A pigeon sat on a branch reflecting on existence » de Roy Andersson, objet étrange et cynique, esthétiquement sublime, qui clôt sa trilogie sur l'être humain. Il y a ensuite le film italien récompensé d'un double prix d'interprétation, « Hungry hearts », angoissante évocation des maltraitances sur enfant en bas âge, le fameux « Birdman », qui devrait figurer, ne serait-ce que pour sa mise en scène, en bonne place pour les prochains Oscars. Et enfin, chose inhabituelle, il y a également une comédie, légère, enlevée, prônant les bienfaits du Happy end : « She's funny that way ». Un vrai régal, à l'image de ce Festival de Venise 2014, qui nous aura apporté bien des surprises.Au sommaire :
Des expériences parfois ratées
De nombreuses approches politiques
Un regard particulier sur la guerre
De difficiles relations père-fils

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Olivier Bachelard Envoyer un message au rédacteur