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Festival de Berlin 2020 : "There is no evil", kaléidoscope iranien très efficace

29 février 2020
Festival de Berlin 2020 impression 23 There is no evil image
© Cosmopol Film

Compétition
THERE IS NO EVIL
(Sheytan vojud nadarad)
de Mohammad Rasoulof
avec Ehsan Mirhosseini, Shaghayegh Shourian, Kaveh Ahangar, Alireza Zareparast, Salar Khamseh...

C’est donc le dernier film en compétition, présenté ce vendredi soir, "There is no evil", nouvelle et intense peinture d’une question traversant la société iranienne : celle de donner ou non, la mort. Avec un ensemble de quatre histoires, toutes d’une manière ou d’une autre reliées au thème de l’exécution, même si la dernière propose une variation, ce sont à la fois la morale portée par la société, l’humanité et ses arrangements, le sentiment de culpabilité ou son absence, qui sont passés au crible de tranches de vies individuelles.

Après un premier segment faussement déroutant, dont la fin tombe comme un couperet, les deux suivants viennent poser la question du libre arbitre dans une société iranienne où la vie ne commence qu’après un service militaire de 21 mois, lorsque l’homme reçoit son premier passeport. En toile de fond, ce sont aussi la condition de la femme, la bureaucratie et la justice qui semblent intéresser un réalisateur (déjà auteur notamment de "Un homme intègre") habile pour dépeindre la tension ressentie par ses personnages.

Voir la bande annonce de "There is no evil" :

Olivier Bachelard Envoyer un message au rédacteur
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