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UNDERWORLD 3

Des poils à rebrousser les canines !

La naissance de Lucian, de son enfance en tant qu'esclave, à la révolte des lycans sous ses ordres, tous ça pour les beaux yeux d'une vampire et un amour interdit. Comme quoi une guerre ça tient à rien...

A la fois pré-quelle de la série des « Underworld » et spin-off basé sur le chef des Lycans, ce film, dans un premier temps destiné au marché de la vidéo, se retrouve sur les écrans de cinéma du monde entier. Mais le réalisateur-créateur de la série étant parti sous d'autres cieux, il cède sa place au très connu maquilleur en effets spéciaux Patrick Tatopoulos. Le film explore avec lui les recoins de la série, permettant ainsi de mieux comprendre les enjeux des deux premiers épisodes, et notamment la haine viscérale entre vampires et lycans.

« Underworld 3 » décrit une mise en esclavage de créatures issues du même sang « originel » par leurs supérieurs avec au beau milieu, les humains, constituant aussi bien un enjeu, une nourriture qu'une menace. Alors si le film se passe essentiellement dans des décors sombres et relativement étriqués, et même s'il manque de surprise au niveau des créatures (les vampires sous leurs casques, montrent rarement les dents...), il remplit parfaitement sa fonction de série B, grâce à un rythme soutenu, un scénario sans chichis et des créatures violentes mais plus victimes de leurs conditions que responsables de leur actes.

Même si Lucian manque de charisme, mais pas d'abdominaux, et que l'affreux Victor cligne toujours autant des yeux, le film assure au niveau cascades et autres combats. Et paradoxalement se sont les combats entre créatures en images de synthèses qui impressionnent le plus, ce qui pourrait sembler étonnant de la part d'un roi du latex et autres produits « défigurants ».

Alors oui, « Underworld 3 » est une bonne série B, qui ne sert qu'à mieux cerner les enjeux des films précédents et qui grâce à un style moins épileptique, nous gratifie de séquences plutôt sympathiques. Surtout qu'à l'issu du film, certains personnage deviennent plus humains dans leur combat, leurs motivations et leur haine.

Guillaume BannierEnvoyer un message au rédacteur

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