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TOP END WEDDING

Un film de Wayne Blair

Une course contre-la-montre entre humour et émotions

Lauren vit une journée de rêve : alors qu’elle vient d’être promue, Ned la demande en mariage ! À cause de ses nouvelles responsabilités professionnelles, cette dernière est contrainte d’organiser l’évènement dans un temps record, et le défi est d’autant plus grand qu’elle exige que cela se déroule sur sa terre d’origine, à l’extrémité nord de l’Australie. Les choses se compliquent quand, arrivée sur place, elle apprend que sa mère est portée disparue depuis quelques jours…

Top End Wedding film movie

Sept ans après, Wayne Black retrouve la moitié du quatuor au centre de son succès international "Les Saphirs" : Shari Sebbens, ici dans un second rôle, et surtout Miranda Tapsell, promue à la fois personnage principal et coscénariste. Les points communs entre ses deux films sont également thématiques : renouer avec ses origines aborigènes tout en promouvant l’interculturalité au travers de plusieurs couples.

Globalement, le scénario n’est guère novateur et on s’étonne même que les protagonistes ne comprennent pas plus tôt ce que le public peut aisément deviner à propos de la  disparition de la mère. D’autre part, "Top End Wedding" reprend les ingrédients essentiels de la comédie romantique sans vraiment renouveler le genre, y compris en intégrant des non-dits qui provoqueront quiproquos ou rebondissements à retardement (comme le fait que le futur marié a demandé la main de sa belle avant de lui annoncer qu’il venait de démissionner).

Pourtant, le film s’avère sympathique et parvient à alterner entre, d’une part une légèreté qui donne le sourire (celui de Miranda Tapsell est d’ailleurs communicatif) et un humour qui fait mouche (notamment les répliques déplacées du futur marié incarné par Gwilym Lee ou par le côté gros nounours sensible du père joué par Huw Higginson), et d’autre part, une certaine gravité qui peut provoquer quelques frissons d’émotion (la rencontre avec les grands-parents par exemple). La mise en valeur des paysages et de la culture aborigène (plus précisément celle des îles Tiwi, situées au large de la côte du Territoire du Nord) ne fait qu’améliorer la facture d’un long métrage imparfait mais dont le mélange d’humour et de tendresse pourront toucher

Raphaël JullienEnvoyer un message au rédacteur

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