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SOLO: A STAR WARS STORY

Un film de Ron Howard

Un épisode en service minimum

Après avoir arnaqué Lady Proxima, Han tente de fuir et de passer un contrôle en soudoyant une agent. Mais dans la précipitation seul lui arrive à passer et pas sa complice Kira. Se retrouvant dans une armée, il est vite repéré comme fuyard et se retrouve incarcéré…

Parmi les événements les plus attendus du 71e Festival de Cannes, il y avait forcément la présentation du second spin-Off de la saga Star Wars, après l'excellent "Rogue One". Mais il faut bien avouer que l’accueil fut au final
un peu tiède, pour cet opus sensé nous révéler les origines de Han Solo, célèbre contrebandier qui tombera plus tard sous le charme de la fameuse Princesse Leia.

Située donc, quelque part avant l’épisode IV de la Saga, "Solo" assure certes a minima ce que les fans attendaient de lui : donner à voir au début la rencontre avec Chewbacca (une scène plutôt sympathique et musclée) et à la fin la fameuse partie de cartes avec Lando qui lui permit de gagner le Faucon Millenium. Certains seront également enchantés de découvrir également comment ce petit malin a obtenu son nom, Solo (une scène cela-dit, plutôt amusante), ou encore commun il s’est tout à coup improvisé pilote...

Mais il faut bien avouer que côté action et rebondissements le spectateur aura droit ici au service minimum. Une seule scène pourrait ici devenir mythique, celle d'attaque du train monorail s’inclinant avec la pente de la montagne. Si elle constitue un véritable morceau de bravoure, le reste des scènes d’action paraît bien fade, hormis peut-être le contact avec un vortex rougeâtre et une fascinante créature aux multiples yeux. Plutôt inutile au final, cet épisode s’avère donc simpliste niveau scénario, se résumant en une histoire d'amour à peine développée, quelques scènes dans le désert, une autre mission pour dérober un carburant fort convoité et quelques poursuites en « effet canyon » plus que rabâchées. Une attente bien longue pour un film pop corn aux deux interprètes principaux bien fades, laissant la verve de Solo aux oubliettes, mais permettant d’annoncer deux autres déclinaisons sur deux personnages différents. Commerce quand tu nous tiens !

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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