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ROYAL CORGI

Chienne de vie royale

Rex, est rapidement devenu le chien préféré de Sa Majesté la Reine d’Angleterre, coiffant au poteau ses deux compagnons. Lors de la visite officielle du président des Etats-Unis, les chienne de celui-ci jette son dévolu sur lui. Mais leur union échoue finalement et Rex perd son statut de favori. Sortant en douce de la propriété, il se retrouve au milieu de chiens abandonnés dans un chenil. Mais il ne renonce pas pour autant à son objectif : retourner à Buckingham…

Royal Corgi film animation image

Découvert au Festival du film de comédie de l’Alpe d’Huez 2019, ce film d’animation produit en Belgique (il a été tourné aux studios nWave Pictures), doublé initialement en anglais, a bénéficié d’appuis de poids pour ses voix françaises. Guillaume Gallienne interprète le héros, Rex, un Welsh Corgi Pembroke (chien bas sur pattes, robuste, aux allures de renard), Franck Gastambide et Shy'm interprètent ses nouveaux amis Jack et Wanda. Si on regrettera le caractère un peu trop bavard du personnage principal, celui-ci va tout de même de paire avec ses traits d’aristocrate et la prétention dont il fait initialement prévu.

Récit initiatique, "Royal Corgi" bénéficie d’une animation en images de synthèse de bonne tenue, avec la plupart des plans tournés à hauteur de chien. Histoire d’une rivalité entre cabots et d’une tentative de retour en grâce, le film s’inspire laborieusement de "Fight Club" ou de "Rocky" lors de certaines scène d’affrontement ou d’entraînement. La réussite est un peu plus au rendez-vous lorsque les idées semblent originales, détournant notamment des éléments caractéristiques des deux côté de l’Atlantique (la gelée pour faire ventouse et marcher au plafond, l’arrivée de Trump au palais…).

Finalement peu amusant, le film sous-exploite malheureusement les personnages les plus étranges (les oies flippantes…), mais devrait faire se bidonner les plus petits, notamment lors de la scène d’incendie du merchandising. Les adultes, eux, se rattraperont comme ils peuvent aux quelques trouvailles des traducteurs (« c’est de la baballe »…) ou à quelques allusions plus mâtures (la scène de pole-dance...), sans jamais vraiment s’esclaffer. Un film d’animation résolument réservé aux enfants de 5 à 10 ans.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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