PADDINGTON 2

Un film de Paul King

L’imagination au pouvoir

Largement adopté par les Brown, mais aussi par les habitants du quartier, l’ours Paddington se voit accusé du vol d’un livre Pop-up consacré à Londres, qu’il souhaitait offrir à sa tante, restée en forêt. Mais les Borwn comme lui sont bien décidés à prouver son innocence…

Ce second épisode démarre sur les chapeaux de roues, avec le souvenir périlleux expliquant comment Paddington fut autrefois recueilli par son oncle et sa tante. La suite ne sera pas moins riche en cascades et rebondissements, soulignant tantôt la maladresse de cet ourson plein de bonnes volontés (ah les joies des petits boulots !) ou l’entraînant malgré lui dans des aventures qui le dépassent grandement. Très visuel dans son approche des gags, le film enchantera donc sans aucun doute les plus petits, d’autant plus qu’il bénéficie d’une direction artistique qui fait la part belle à des couleurs chaudes et rassurantes propre à rassurer même dans les scènes les plus difficiles.

Doté d’un humour anglais, aussi absurde que parfois acide, le scénario aura aussi de quoi réjouir les adultes, qu’il s’agisse de l’hilarante description de la « crise de la cinquantaine » ou des références empruntées à d’autres films (la poursuite sur le toit d’un chemin de fer…). Le personnage interprété par Hugh Grant est aussi l’un des atouts de comédie enlevée, l’acteur s’amusant avec les rôles classiques de la littérature anglophone autant qu’avec sa propre image.

Ajoutez à cela quelques idées de flash-backs réjouissantes (la mystérieuse histoire du trésor dans le cirque…) et quelques formidables idées de mise en scène, telles l’utilisation de l’intérieur d’un tuyau, de la miniature de la prison ou encore une immersion fabuleuse dans le Pop up book, et vous aurez une petite idée du plaisir provoqué par cet épique film de Noël. Plein de bons sentiments, porteur de valeurs positives, Paddington n’a pas fini de nous surprendre et d’attirer à lui des guest-stars de renom (ici Brendan Gleeson notamment). Un cran net au dessus du premier épisode.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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