Bannière Reflets du cinéma Ibérique et latino américain 2024

MONSTRES ACADEMY

Un film de Dan Scanlon

Réjouissantes retrouvailles !

Depuis sa plus tendre enfance, Bob Razowski rêve de devenir une terreur d’élite. Même s’il n’est pas le plus effrayant des monstres de Monstropolis, le petit cyclope vert est bien décidé à travailler dur pour atteindre son but. Alors qu’il intègre enfin la prestigieuse Monstres Academy, il se frotte à Jacques Sullivent, monstre arrogant et sûr de lui. Totalement opposés, les deux monstres n’ont rien en commun et se détestent. Cette rivalité risque même de leur coûter leur place à l’Université ! La doyenne de l’Université leur laisse une ultime chance de rester : remporter les « Jeux de la Peur ». Pour cela, Sulli et Bob devront faire équipe avec une bande de monstres aussi peu effrayants les uns que les autres…

Prequel de « Monstres et Cie », « Monstres Academy » revient sur les jeunes années de l’équipe de choc : la terreur d’élite Jacques Sullivent et son assistant hyperactif Bob Razowski. Comment est née leur amitié indéfectible ? Comment ces deux monstres si opposés se sont-ils rapprochés ? « Monstres Academy » lève le voile sur les événements qui soudèrent Sulli et Bob comme les doigts de la main.

Soyons honnêtes, retrouver les créatures Pixar les plus attachantes des années 2000 est l’un des premiers bonheurs de ce film ! Le scénario aurait certes pu être plus complexe, mais finalement moins prévisible qu’attendu, le film réserve quelques rebondissements savoureux, parodiant au passage la vie en campus universitaire. Mais l’enchaînement des situations de « Monstres Academy » n’a qu’un seul but : nous faire assister à la naissance du duo de choc et des fondations de leur amitié.

Bob semble mal parti, mais déterminé face à un Sulli trop confiant, qui se révèle peu sympathique. Tous les deux se la jouent plutôt perso au départ, chacun étant convaincu qu’il sera meilleur que tous les autres. L’un parce qu’il travaille dur et connaît tous les cours sur le bout des ongles ; l’autre parce qu’il est issu d’une lignée de terreurs d’élite et s’avère génétiquement terrifiant ! Chacun va devoir accepter ses faiblesses et celles de l’autre pour avancer ensemble. Pixar tire son épingle du jeu en poussant les deux personnages principaux, alors rivaux, à se frotter l’un à l’autre jusqu’à faire des étincelles !

D’autres étudiants sont aussi au programme : Léon le caméléon, leur pire ennemi du futur, est un « première année » encore inoffensif. Les membres de l’équipe de la fraternité Oosma Kappa, monstres mal assortis avec lesquels devront faire équipe Bob et Sulli, sont aussi drôles qu’attachants. Dans la VF, ils sont un peu aidés par leurs voix françaises : Jamel Debbouze (Art) et Malik Bentalha (Squishy), décidément incontournables cet été (les deux comédiens sont actuellement à l’affiche de « Né quelque part »). Cette même VF réserve aussi la voix de la redoutable doyenne d’université à Catherine Deneuve. Mi-dragon mi-scolopendre, froide et intraitable, cette doyenne-là aurait bien pu voler sous les voûtes de la grande salle de Poudlard... Autre « personnage » incontournable : l’usine Monstres & Cie très présente dans le film, ainsi que les mythiques portes de chambres d’enfants. On ne s’y trompe pas, chaque incursion dans le monde des humains ravive les frissons du premier film et nous rappelle à quel point cette idée était géniale : imaginer la vie (difficile) des monstres cachés derrière nos portes d’enfants !

Sans dépasser « Monstre & Cie », « Monstres Academy » se classe malgré tout dans les bonnes suites des dessins animés Pixar. Il est surtout un des meilleurs divertissements tout public de l’été !

Loreleï Colin-MoreauEnvoyer un message au rédacteur

À LIRE ÉGALEMENT

Laisser un commentaire