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MÊME PAS MAL !

Régression quand tu nous tiens

Le patron d’un club de gym ringard (Vince Vaughn) est menacé de faillite et, du même coup, de rachat par un magnat des salles de sport (Ben Stiller). L’un de ses clients a alors une idée pour rembourser l’hypothèque : remporter un tournoi de Dodgeball, sorte de balle au prisonnier…

Il est vrai que l'idée de départ de « Même pas mal », résidant dans le championnat d'un sport débile, le projet n'avait rien d'affriolant. Sauf que les scénaristes en ont fait à la fois une parodie des films de sport, avec tous les ingrédients, de l'entraînement devenu une souffrance, au tournoi, en passant par l'apparition d'un sauveur opportun, mais également une satire moqueuse des clubs de fitness, des body-buildés se matant dans le miroir, des émissions de télé achat, comme des commentateurs sportifs.

Ben Stiller excelle dans son rôle de musclor moustachu, affublé d'une coiffure permanentée à la Georges Michael période Wham, tout vêtu de mauve. Ses tenues moulantes aux excroissances gonflables (scène de séduction culte oblige !), vous ferons frémir d'horreur, comme elles font vomir l'héroïne féminine. Enfin, soulignons que les tirades ridicules et niveau gamineries de sixième, trouvent une correspondance parfaite dans le titre français : Même pas mal ! Et na ! Un film pour ceux qui ne craignent ni la parodie, ni la régression.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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