LES OURS GLOUTONS
Un recueil plutôt appétissant
Le petit ours Mika devient ami avec le grand Nico. Tous deux sont de grands gourmands. Dans leur confortable maison, située au milieu de la forêt, ils aiment à faire la cuisine, qu’il s’agisse d’une sauce aux truffes, de crêpes ou d’œufs brouillés, de truffes au chocolat, ou d’un goulasch au paprika…
Sur un décor minimal sur fond blanc (lorsqu’il fait jour) ou noir (lorsqu’il fait nuit), représentant la forêt ou l’intérieur de leur maison en bois, les deux ours, en éléments peints et articulés, affichent à la fois une bonne humeur communicative et une certaine bienveillance l’un envers l’autre. Composé de 6 courts métrages, avec des transitions où l’écran d’emplie d’aliments ou d’éléments en lien avec le film suivant, ce recueil est plutôt recommandé pour les plus petits, pour son esprit positif comme certains aspects pédagogiques.
"Un nouvel ami gourmand" marque la rencontre des deux personnages, affirmant la maladresse du plus grand, mais aussi son courage, alors que le plus petit, anxieux, croit voir un monstre dans la cuisine de son oncle. "Les truffes" leur permet d'aller à la cueillette, ceux-ci confondant le fameux met avec des vesses de loup, une vieille chaussure, ou encore des crottes de lapin. Sans doute le film le plus pédagogique de tous. "La dispute" s'intéresse aux préférences de chacun, autour de la cuisine des oeufs, brouillés aux champignons ou en crêpes aux fraises. La chamaillerie permet de mettre l'accent sur la nécessité de composer avec le goût des autres.
"La magie de Noël" vante la débrouille et les respect de la nature, alors qu'ils essayent de fêter Noël en plein été (ce qui ne sera pas sans conséquence sur leurs truffes au chocolat), et donc de trouver un sapin adéquat. "Le déguisement" de panda, leur permettra de rentrer en contact avec des humains, les enfants raffolant de ces animaux, plus que des ours. Mais la gourmandise pourrait bien les trahir. Enfin, "La fête des ours gourmands" conclue le recueil sur les bienfaits de l'amitié, alors que la gourmandise de tous les invités pourrait bien avoir raison de tous les plats, avant même qu’ils soient posés sur la table. Un recueil finalement assez appétissant.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur