INDIAN PALACE : SUITE ROYAL

Un film de John Madden

Encore une suite !

L’hôtel Marigold, fondé par Muriel Donnelly et Sonny Kapoor, affiche désormais complet. L'heure de l'émancipation à sonnée. Les fondateurs souhaitent à présent ouvrir un nouvel établissement. Chaque habitant de l’hôtel a une activité qui l'occupe amplement. Sonny et sa fiancée Sunaina vont bientôt se marier. Mais globalement les habitants du Marigold ont quelques soucis professionnels ou de relation de couple...

Suite au succès du premier opus, le réalisateur John Madden poursuit dans la description de la vie tumultueuse des retraités anglais, installés dans un hôtel en Inde, géré par Sonny Kapoor(Dev Patel découvert dans « Slumdog Millionnaire). Par le menu, le réalisateur nous expose les désirs et attraits de ces seniors, dans un second épisode s'intéressant à la vie à l'indienne. Globalement, le casting central ne bouge pas, mais de nouvelles guest-stars font leur apparition. Richard Gere, David Strathaim et Tamsin Greig rejoignent donc l'équipe en place dans le palace, comme pour donner un peu plus de charme et pour égayer un scénario un peu léger.

Cette « Suite royale » comble le spectateur de touches d'humour et d'émotion, avec en bonus des numéros Bollywood et de grands acteurs. John Madden compose un film honnêtement dosé, dans la pure tradition des comédies anglaises, avec du rythme et des répliques caustiques. Il ne s'apitoie nullement sur la vie des seniors, qui ont simplement des soucis de rapports amoureux, et concocte ainsi une romance houleuse qui se focalise essentiellement sur les histoires de couples existants ou futurs.

Mais avouons cependant que le film manque de nouveauté. Certes il apporte un certain dépaysement et distrait par ses cacophonies orchestrées, mais la continuité est (un peu trop) de mise. Les personnages restent inchangés, comme si on poursuivait directement le premier épisode, et la fraîcheur n'est plus présente, pas plus que l'effet de surprise. Le filon de la vie des seniors anglais à Jaipur semble s'épuiser peu à peu.

David BrejonEnvoyer un message au rédacteur

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