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LA GRANDE AVENTURE DE MAYA L'ABEILLE

Un film de Alexs Stadermann

Pour les plus petits

À peine sortie de son alvéole, la jeune abeille Maya ne pense qu’à s’amuser. Mais comme dans la ruche chaque abeille est censée avoir un rôle assigné, elle finit par se faire chasser et doit apprendre à vivre seule dans la prairie…

À l'origine, Maya l'abeille est un personnage créé par l'écrivain allemand Waldemar Bonsels en 1912 dans l'un des ses romans. En France c'est la série télé originale d'animation japonaise (52 épisodes de 22 minutes), créée par Nisan Takahashi, qui est surtout connue, depuis sa première diffusion au milieu des années 70. Aujourd'hui, le personnage principal de ce premier long métrage, est donc déjà connu dans plus de 150 pays, puisqu'il a également fait l'objet d'une nouvelle série télé en images de synthèse, diffusée depuis maintenant quelques années.

En cette année 2015, l'abeille Maya prend donc vie sur grand écran, et le film doit introduire en quelques minutes les principaux amis de celle-ci, de Willy son camarade d'école, au criquet Flip, en passant par les bousiers ou autres insectes. La trame est assez simple et développe une histoire de complot autour d'une reine jugée trop gentille par sa conseillère, et d'un péril représenté par les voisins frelons.

Si le message de paix et d'honnêteté n'est pas trop appuyé, c'est que globalement l'humour est au rendez-vous. Le parallèle entre les deux écoles des abeilles et des frelons, qui racontent de la même manière le danger que représente l'autre espèce, forcément hostile, est assez bien amené, évoquant les a priori face aux étrangers. Quant aux scènes avec les soldats fourmis, délicieusement idiots, elles sont à hurler de rire.

Avec ses légendes (un monstre menaçant...), et sa faune bigarrée, la plaine constitue un véritable microcosme, que ce film d'animation en images de synthèse décrit avec cohérence. Porteur d'un message sur le nécessité de croire en soi, le film est certes loin du côté artisanal de la série originale mais en remet indéniablement les éléments au goût du jour. Sans trop s'en éloigner.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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