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GNOMEO ET JULIETTE

Un amour de nain

Dans le jardin des Montaigu, les nains au bonnet rouge ont toujours eu pour rivaux leurs voisins les nains au bonnet bleu, vivant dans le jardin des Capulet, et vice et versa. Tous les moyens sont bons pour entretenir cette querelle de voisinage afin d’enlaidir voire de détruire le jardin de l’autre. Mais un jour, un certain Gnoméo (bonnet bleu) rencontre une certaine Juliette (bonnet rouge) tous deux héritiers de leur famille respective, et bien que destinés à se détester, ils tombent fous amoureux l’un de l’autre. Mais pourront-t-ils s’aimer au grand jour sans que cela ne provoque de conflits entre leurs deux familles ?

Inspiré de la plus grande œuvre de Shakespeare, « Roméo et Juliette », on retrouve dans ce film d’animation notamment les personnages principaux de la célèbre pièce : les deux amants qu’on ne nomme plus, Tybalt le cousin de Juliette s’acharnant sur la famille adverse, Mercutio l’ami du héros prêt à tout pour l’aider, mais aussi la servante de la belle, ici sous les traits d’une grenouille bien loquace, et le prêtre et ami du couple impossible que l’on peut apparenter au flamant rose de l’histoire…

Certaines scènes y sont aussi représentées et revisitées, comme la rencontre envoûtante de nos deux héros, le combat à mort entre Gnoméo, ici, et Tybalt, la réconciliation inévitable des deux familles ennemies, etc... tout en étant accompagnées par des chansons écrites et chantées par Elton John. Par ailleurs on peut aussi noter la réadaptation de la fin de l'histoire, pour les plus jeunes.

Ce film n’est pas pour autant convaincant : l’histoire a du mal à se mettre en place, on assiste à des successions de blagues qui ne font pas rire grand monde dans la salle, en même temps qu'on a droit à des dessins qui laissent à désirer et à une 3D presque inexistante. Le film prend cependant un nouveau souffle lors de sa seconde partie, avec notamment l’apparition du flamant rose, l’un des personnages les plus marquants et drôle (enfin !) de l’histoire.

Les plus jeunes auront ainsi une première, mais timide, approche de l’œuvre de Shakespeare, et les plus grands pourront quant à eux tenter d’en retrouver quelques bribes.

Manon TonioniEnvoyer un message au rédacteur

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