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DENIS

Un film de Lionel Bailliu

Monsieur plus

Malgré une vie trépidante à la police scientifique, Vincent est un garçon normal, attendant de trouver le grand amour et fonder un foyer. Le problème : ses deux dernières compagnes l’ont quitté pour Denis… Il va alors se rapprocher de son ennemi juré pour comprendre ce que Denis a de plus que lui...

Ce n’est jamais bien agréable de se faire larguer. Mais quand on se rend compte que c’est pour un lourdingue aux cheveux gras, qui roule en moto et qui fait du catch amateur… ça l’est encore moins. Alors pour tenter de percer le secret de ce mystérieux Denis, le personnage interprété par Fabrice Eboué va s'en faire son meilleur ami.

Sur le fond, l’idée du loser qui se fait larguer et qui a du mal à avaler la pilule est intéressante (sentiment de jalousie mal placée, regrets, possessivité), mais là où le film se perd, c’est dans le personnage de Denis, interprété par Jean-Paul Rouve. Pas une seconde, on ne croit à ce personnage, trop loufoque, trop marginal, trop "bof" (fan de Demis Roussos et catcheur amateur déguisé en tigre)...qui fait pourtant un peu penser aux personnages de Depardieu dans les années 70 ou de "Mammuth". A cela on ajoute l’enchainement des situations rocambolesque, et le film perd toute sa crédibilité. Et ce qui au départ aurait pu être une comédie sympathique, tombe dans la case des films « que c’est pas la peine ».

Pourtant, on a plaisir à voir Fabrice Eboué, mais on a de la peine pour Jean-Paul Rouve, qui nous a tant fait rire dans les Robin des bois, et là qui joue un rôle qui ne semble plus lui aller, tant on a pris l'habitude de le voir dans des rôles plus épais et sérieux ("Poupoupidou", "Quand je serai petit" ou "Légitime défense").

Même si l'intention première du scénariste est de jouer sur la jalousie d'un mec qui s'est fait larguer pour un autre, l'intrigue retombe comme un soufflé. L'histoire de pseudo-amitiés entre le cocu jaloux et le naïf "Jean-Claude Dusse" ne fonctionne pas et au final, on ne s’attache à aucun des deux protagonistes. On ne le répètera jamais assez, mais la comédie est un exercice périlleux.

Véronique LopesEnvoyer un message au rédacteur

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