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LES DAMES DE CORNOUAILLES

Plein de bonnes intentions

Deux vieilles dâmes partagent la même maison à l’écart d’un petit village de Cornouailles. Lors d’une promenade sur la plage, elles découvre un jeune homme étendu, à moitié noyé, et le recueillent en toute discrétion…

Les dames de cornouialles est une comédie douce amer, traitant du rapport à l’étranger et de la vieillesse. En recueillant cet étranger, arrivé là en pleine guerre mondiale, ces dames ne savent pas si elles n’ont pas fait entrer le loup dans la bergerie. Mais le réalisateur ne joue pas trop sur ce suspens là, préférant s’interesser aux rapports intimes avec les deux vieilles. Le monde extérieur n’est donc que peu présent dans le film. L’inquiétude des villageois, puis des autorités est vite évacuée, enlevant une tension potentielle au film.

Bien sûr les deux actrices sont formidables, principalement Judi Dench, qui croit voir en ce jeune homme rayonnant, son fils décédé. Elle est la plus touchante des deux, hantée par un passé douloureux qui se lit sur son visage. Ce prétendu fils, c’est Daniel Bruhl (Joyeux Noël, Goodbye Lenin), qui interprète un polonais dont elles ne savent rien, mais qui joue du violon à merveille. Objet de tous les attachements, elles devront bien le laisser partir un jour, ce qui donnera lieu à certaines des plus scènes du film.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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