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COLARGOL, L'OURS QUI CHANTE

Petit ourson dissipé voudrait chanter juste

Dans la forêt de Bois-Joli, le petit ours Colargol vit avec ses parents et aime à écouter les oiseaux gazouiller. S’essayant lui-même au chant, il s’avère ne pas être doué, et décide de demander aux oiseaux de l’emmener auprès de leur roi. Mais pour cela il faut voler…

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"Colargol, l'ours qui chante" est un recueil de trois courts métrages d'animation, qui forment une même et seule histoire. Dans le premier segment, "Un matin à Bois-Joli", on apprend à connaître l'ourson Colargol, ayant du mal à se réveiller, mais envoyé à l'école par ses parents, où il s'avère être un cancre et ne s'intéresser qu'au chant, qu'il est loin de maîtriser pour autant. Vient ensuite "Un ours qui vole", dans lequel il décide d'apprendre à voler pour aller demander conseil au roi des oiseaux, et intègre donc sans grand succès l'école d'aviation des cigognes. Enfin dans la troisième partie, intitulée "Chez le roi des oiseaux", Colargol essaye d'arriver jusqu'à sa majesté et de le convaincre de lui donner un sifflet magique, fabriqué pour chacun des oiseaux par une immense machine, ceci afin de lui permettre de chanter juste.

Centré sur la poursuite des rêves, même les plus singuliers, et sur la persévérance nécessaire pour réussir (ici s'adonner à sa passion, chanter, mais aussi, voler...), "Colargol" s'adresse aux plus petits. Il s'agit en fait des trois premiers épisodes de la série télé franco-polonaise (diffusée de 1970 à 1974, 53 épisodes), créée par Albert Barillé, d'après le personnage homonyme de Olga Pouchine. qui donna un ensemble dix disques regroupés sous le titre « Les Aventures de l'ours Colargol, opérette pour les enfants ». On retrouve ici la chanteuse Mireille à la musique, et le fameux air entêtant que de nombreux enfants ont gardé en mémoire pendant longtemps (« C’est moi qui suis Colargol, l’ours qui chante en Fa en Sol… »).

La facture de l’ensemble de l’animation fait étonnant moderne, avec un mélange de Stop-motion pour l’ourson et sa famille, des décors en cartons (dont des arbres au design surprenant, que ne renierait par Tim Burton…) et des herbes ou fleurs en papier découpé, mais aussi des oiseaux en animation 2D, qui viennent se superposer au premier plan sur des végétaux dessinés, ou ponctuellement s’incruster dans le décor. Colargol est lui un ours en peluche, au poil roux, à l’étrange museau couleur rose (qui, il faut le dire, ressemble plus à un groin...), et aux yeux bleus. Les créatures qu’il va rencontrer (écureuils, corbeau hargneux, cigognes, paon, dinde…), sont plus ou moins élaborés et favorables à son entreprise Ceux qui composent la cour du roi sont d’ailleurs les plus intéressants, dotés de collerettes et autres ornements, et constituant une foule bigarrée. On ne serait que trop conseiller d’aller à leur rencontre en salles, qu’en adulte vous raviviez un vague souvenir d’enfance ou que vous souhaitiez offrir un récit à part, empli de merveilleux, à vos enfants.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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