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CIGOGNES ET COMPAGNIE

Un détournement plutôt inspiré

Ayant arrêté de livrer des bébés, les cigognes livrent aujourd'hui des paquets pour un géant de l'internet. Junior, l'un des meilleurs livreurs, est sur le point d'être promu patron, mais doit faire une dernière fois ses preuves en virant Tulip, la seule humaine sur la base et ancien dernier bébé égaré, dont la maladresse ne cesse de générer des catastrophes. N'ayant pas le courage de le faire, il la reclasse au courrier, où, seule, elle s'invente des histoires. Jusqu'au moment où arrive la lettre de Nate, qui, croyant encore aux livraisons d'enfants, a commandé un petit frère...

Si l'on passe l'idée assez ridicule de « machine à bébés », "Cigognes et Compagnie" s'avère un divertissement plutôt inspiré et amusant, entraînant le spectateur dans une sorte de road-movie utilisant tous les milieux (ciel, terre, mer) en suivant les péripéties d'une cigogne, son amie orpheline, cherchant à livré clandestinement un bébé. Poursuivis par un pigeon crétin et ambitieux (Pigeon le Relou, surnom élégamment trouvé) et par une meute de loups aux pouvoir de transformation hors du communs (formation « sous-marin », « mini-bus » ou même « cœur brisé »), leurs aventures raviront les petits comme les grands grâce à un humour bien senti.

Utilisant tous les obstacles classiques pour les oiseaux (le verre notamment) pour mieux amuser, la bonne idée du film est de savoir créer un parallèle entre le couple que forment les deux personnages principaux et de vrais parents, ceci pour mieux émouvoir au final. Ajoutez à cela une animation rythmée et irréprochable, des personnages secondaires inquiétants (la cigogne qui enleva autrefois Tulip...) ou amusants (les petits oiseaux utilisés comme des objets tout au long du film par le patron actuel) et vous aurez la recette d'un véritable succès attendu.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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