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CHARLIE'S ANGELS : LES ANGES SE DÉCHAÎNENT

Un film de McG

Une suite bien meilleure que l'originale

Deux anneaux ont été dérobés, permettant, une fois réunis, d’obtenir la liste des témoins placées sous protection. Ceux-ci commençant à être éliminés, les trois angels (anges) sont envoyés à la recherche du mystérieux voleur…

Peut être que depuis le premier opus et la déception cruelle qui s'en suivi, je n'attendais plus grand chose de la suite qui débarque sur nos écrans en cet été. Peut être que j'avais été désespéré de la réalisation clippesque du paraît fameux Mc G, de l'intrigue à deux balles du précédent, ou de la distance avec une série, personnellement, culte (Les drôles de dames). Toujours est-il que j'ai, à ma grande surprise, apprécié ce nouvel épisode, en le prenant pour ce qu'il est : un pure produit d'entertainment, à la fois potache et dynamique.

La grande réussite du film n'est pas dans les scènes d'actions, pourtant beaucoup plus efficaces et travaillées que dans la précédent, qui se contentait de parodier films d'action et autres Matrix. Elle réside dans l'interprétation, visiblement jubilatoire des quatre et non trois filles. En tête, Demi Moore et Cameron Diaz, l'une en méchante ayant une dent contre " la boîte qui parle " et l'autre jouant de son sex-appeal avec brio et second degré.

Entre poursuites hallucinantes en moto, saut depuis un barrage (tiens, ça me rappelle quelque chose) ou castagne dans une auberge mongole, les chorégraphie tiennent le haut du pavé, malgré un montage parfois expéditif. On ne cachera pas, enfin, notre déception de voir disparaître le Bosley - Bill Murray, remplacé par un palichon Bernie Mac, rarement drôle, dialogues obligent. Heureusement, John Cleese débarque, en père de Lucy Liu, dépité par le fait qu'il croit sa fille… péripatéticienne. Vous l'aurez compris, sous l'intrigue plutôt confuse, l'humour n'est pas des plus léger, mais fait souvent sourire.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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