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BLANCHE

Un film de Bernie Bonvoisin

Le film de cape et d'épée revisité par le chanteur de Trust !!!

Enfant, Blanche de Peyronne (Lou Doillon) assiste à l’extermination de sa famille par KKK (Antoine de Caunes), exécuteur du cardinal Mazarin (Jean Rochefort). Epargnée puis élevée par Doriphore, le nettoyeur de KKK, Blanche devient une belle jeune femme arrogante et fière, rongée par le désir de vengeance. Etranger (Antoine Brasler), un mercenaire solitaire, va lui donner l’occasion d’assouvir ce désir en organisant le braquage d’un convoi spécial destiné au cardinal contenant de la  » poudre du diable « . La guerre est alors déclarée entre les paysans menés par Blanche et Mazarin au service duquel les escadrons de la mort pillent, violent et tuent…

L'idée est originale sans nul doute mais n'a pas abouti. Bernie Bonvoisin revisite l'histoire à sa manière, ce qui dans l'absolu était un assez bon présage. Malheureusement, le film part dans tous les sens, sans nous donner la possibilité de le suivre. On regrette la pauvreté des dialogues parmi lesquels un bon mot s'échappe de temps en temps de la horde de jeux de mots faciles et de vulgarités. On peut se réjouir d'entendre Carole Bouquet, toujours aussi classe, proférer des horreurs…

Outre le goût prononcé de Bonvoisin pour la violence et le sanguinaire gratuits, le film est esthétiquement assez plaisant : les costumes, principalement ceux de José Garcia, qui joue le jeune roi Louis XIV, et de Carole Bouquet, sont originaux et non dénués d'humour… En bref, un concept original qui, malheureusement, se perd en route… A noter, l'excellente galerie d'acteurs au service du film. Malheureusement, la qualité du casting aussi excitant soit-il ne parvient pas à sauver le film…

Déception donc pour tous ceux qui ont adoré " Les démons de Jésus ". Enfin, avertissons ceux qui ont du mal à supporter le jeu statique de Lou Doillon… Bernie Bonvoisin en fait une super héroïne masquée oscillant entre Robin des Bois et Zorro, omniprésente à l'écran, personnage que je juge pour ma part énervant…

Lisbeth LanversEnvoyer un message au rédacteur

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