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BASKET ACADEMY

Un film de Steve Carr

Un nouveau film communautaire sans intérêt

Un entraîneur de basket-ball, colérique mais compétent, ne pourra garder sa place en ligue universitaire, qu’à condition d’exercer une année sans le moindre pépin. Son agent lui choisi alors une équipe de collégiens ratés, qui se trouve être celle de son ancienne école, située dans un quartier défavorisé…

Ce n’est pas la première fois que le cinéma s’intéresse à de petits sportifs, ni à des équipes de clampins ( « Dodgeball, même pas mal » étant n exemple récent) qui finira en haut de l’affiche. Comme à l’habitude, la générosité, l’humilité et la tolérance sont autant de valeurs basiques que charrie en vrac ce film fourre tout. Le scénario, d’une platitude absolue, fait la part belle à l’acteur principal, autant habitué aux films d’action ( « Bad boys » ) qu’aux comédie lourdes ( « Big Mama » ), mais qui ne donne ici que le minimum syndical. Assez peu drôle, il joue le méchant qui finira forcément par avoir une conscience.

L’amour pointe également son nez, au travers de la mère d’un des gamins, mais l’idylle annoncée n’est finalement que peu développée. Le réalisateur ne s’intéresse que peu aux enfants, filmant simplement leurs maladresses, comme il filme les scènes de basket, c’est à dire sans ampleur ni sens du rythme. Que reste-t-il alors à sauver, sinon quelques bons sentiments, et quelques gags qui n’amuseront que les moins de 10 ans. Pas de quoi avoir envie de suivre différents rebonds, car on a tout compris dès les premières minutes.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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