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BABYSITTING 2

Une suite moins délirante que prévu mais toujours efficace

Depuis cette fameuse soirée, Sonia et Franck sont restés ensemble. Il est désormais temps pour le jeune homme de rencontrer le père de sa belle, celui-ci tenant un hôtel au Brésil. Accompagné de toute sa bande de potes, il débarque ainsi au soleil. Sauf qu’évidemment, les vacances vont vite déraper…

La bande à Fifi est de retour. Après le succès de "Babysitting", une suite avait rapidement été mise en chantier, ce qui laissait présager le pire à l’instar de ce qui se produit fréquemment outre-Atlantique. Heureusement, le syndrome "Very Bad Trip" ne s’applique pas à cette comédie hexagonale, les scénaristes ayant choisi d’apporter une touche d’exotisme au récit. Depuis cette fameuse soirée qui avait légèrement dégénérée, Franck et Sonia sont restés ensemble, au point qu’il est temps pour le jeune homme de rencontrer le père de sa belle. Et c’est ainsi que toute l’équipe se retrouve au Brésil où évidemment les vacances vont vite tourner au cauchemar lorsque les garçons disparaissent avec la grand-mère. Les images retrouvées d’une caméra égarée permettront une nouvelle fois de dissiper les mystères.

Reprenant en très grande partie les ficelles du volet précédent, cette comédie potache repose avant tout sur les comédiens, chacun ayant son petit moment pour faire le show. Si le premier réussissait l’exploit de marier "Projet X" avec l’humour à la française, cet épisode souffre d’un rythme nonchalant qui limite le métrage à une succession de gags, certes relativement cocasses, plus qu’à un véritable objet cinématographique. Ainsi, rapidement, les facéties des protagonistes deviennent agaçantes tant elles sont prévisibles et peu originales. Une bonne surprise est toutefois à noter avec Charlotte Gabris qui voit son personnage s’étoffer pour notre plus grand plaisir.

Mais alors qu’on avait apprécié le charme et la fougue de "Babysitting", il y a maintenant deux ans, on regrette ce spectacle peu inspiré avec ses femmes pots de fleurs, ses blagues graveleuses dignes d’un Seth MacFarlane du pauvre et son discours écologique sorti de derrière les fagots. Pourtant, même si on connaît tous les ressorts, même si plusieurs vannes tombent à plat, il serait quand même bien dommage de ne pas participer à la fête. Il y aura certains moments d’ennuis, quelques rires gênés, mais aussi beaucoup de bonne humeur et de bonne volonté. C’est un beau programme de soirée.

Christophe BrangéEnvoyer un message au rédacteur

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