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ATOMIK CIRCUS

Du n'importe quoi stylisé

Lors de la fête à la vache du village de Skotlett City, James Bataille, cascadeur de son métier, a terminé son saut à moto, dans le bistrot du coin, et s'est retrouvé en prison, condamné à 130 ans d'incarcération. Bien décidé à retrouver sa fiancée (Vanessa Paradis), il s'évade, mais ignore que celle-ci est aux prises avec un agent redoutable (Benoît Poelvoorde) et surtout que le village doit faire face à d'étranges créatures venues de l'espace…

Les cinq premières minutes d' Atomik Circus donnent le ton. Un commentaire en voix off, sur fond de voyage galactique, qui nous ramène sur terre, au pays de la vache, dans ce village qui mange des produits dérivés en pagaille. Et la peinture de cette fausse Amérique profonde est assez drôle, avec pour maître des lieux, un certain Jean Pierre Marielle, exploiteur sans vergogne, et protecteur outrancier de sa (belle) fille, chanteuse amateur de country. Si le style décati, limite destroy, nous intrigue au premier abord, le tout vire rapidement au grand guignol, après l'arrestation du dit James Bataille.

Et ce ne sont pas les quelques délires, amusants trente secondes, avec l'agent de la chanteuse, aux paroles crues (forcément, c'est Benoît Poelvoorde qui l'interprète), ses tentacules, et les extra-terrestres volants qui sont derrière tout ça, qui empêchent le naufrage. On est donc fort déçu de cette histoire avec beaucoup de queues et bien peu de têtes, que l'on espérait comme la naissance d'un nouveau genre, ou tout au moins la poursuite des bonnes dernières expériences en terme de fantastique à la française (Dead End, Maléfique).

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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