Banniere_11_films_de_separation_Saint_Valentin

NEWS

Festival

Festival de Venise 2012 : Pierce Brosnan et Trine Dyrholm duo de charme dans Love is all you need

4 septembre 2012

Hors compétition
LOVE IS ALL YOU NEED
de Susanne Bier
avec Trine Dyrholm, Pierce Brosnan, Kim Bodnia...

Une femme danoise atteinte d'un cancer du sein découvre que son mari la trompe avec la comptable de son entreprise. Alors qu'elle se rend au mariage de sa fille en Italie, elle percute la voiture de celui qui n'est autre que le père du marié, un veuf réfugié dans le travail. Tous deux vont se rapprocher à l'occasion de ces noces qui ont lieu dans une maison du bord de mer. Les bases du scénario de "Love is all you need" sentent presque le cliché en elles seules, mais la galerie de personnages qui se retrouvera sur place permettra d'éviter le fiasco d'un « Mamma mia » (autre récit du même genre, situé en Grèce, lui) en rendant crédibles presque tous les protagonistes, à l'exclusion peut être des futurs mariés .

En effet, la réalisatrice Susanne Bier met ici face à face des personnalités aussi intéressantes pour le spectateur qu'elles sont en réalité embarrassantes pour les deux tourtereaux. Il y a le père du marié, rigide et exigeant, obnubilé par son travail. Il y a la mère de la mariée, fière et fragile à la fois, prête à se défendre de la moindre humiliation potentielle. Il y aussi le père de la mariée, venu avec sa pouffe blonde, pour qui « le mot slut a été inventé » et qui semble bien plus préoccupée du déroulement matériel de la cérémonie que des sentiments des gens qui l'entourent. Il y a enfin la tante du marié, envahissante, putassière, et qui semble amoureuse de celui qu'avait épousé sa sœur (voir le toast qu'elle porte lors du premier repas...).

Que penser alors du comportement des deux enfants, forcément un peu paumés au milieu de tous ces énergumènes ? Les scènes de complicité entre parents et enfants, les quelques règlements de comptes, et les moments d'intimité volée font de ce film une comédie romantique sympathique, sans réelle prétention si ce n'est celle de nous faire partager un peu d'humanité.

Olivier Bachelard Envoyer un message au rédacteur