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"Les héroïnes de notre enfance", premier tome de la collection P’tit Pop

23 décembre 2020
Les Héroînes de notre enfance, livre Ptit Pop
© Huginn & Muninn

Les éditions Huginn & Muninn, à qui l’ont doit des livres pop-up Star Wars, un calendrier de l’avent L’étrange Noël de Mr Jack, et toute une collection une collection Harry Potter au cinéma, lancent une collection de livres intitulée les P’tit Pop, un format 14 * 19 cm qui devrait ravir geeks comme nostalgiques de certaines époques, comme les années 80. Après "Les Héroïnes de notre enfance" consacré aux personnages féminins dans les dessins animés de 1980 au début des années 2000 et "Le Web d'avant - Le meilleur et le pire des débuts d'Internet" en cette fin 2020, ce sera au tour du troisième tome "Les Divas" de trouver le chemin des librairies en mars 2021.

Une fiche détaillée par personnage

Dans un format pratique de 14 * 19 cm (pour un prix de vente de 19,95 euros), le premier tome propose des fiches de 2 à 4 pages dédiées à chacun de ces personnages, resituant la série animée dans laquelle elle figure, l’année de diffusion, le nombre d’épisodes, le studio, les réalisateurs, ainsi que certaines caractéristiques : couleurs des cheveux et des yeux, spécificité, « niveau de larmes » (en gros fonction des malheurs qui lui arrivent), le « niveau d’humour » et le « niveau de nudité ». Les larmes viennent sans doute de la spécialité de certains récits (comme l’histoire d’Heidi) étant de submerger leur personnage de malheurs atroces. Quant à la nudité elle est aussi une marque de certaines séries aux « femmes de pouvoir » (comme She-Ra)… La cerise sur le gâteau est sans doute le pointage d’une scène mythique qui représente le mieux le personnage.

Une classification intelligente et intelligible

Les nostalgiques pourront donc retrouver, avec un certain regard critique et féministe, des « modèles » (Zia des "Mystérieuses Cités d’Or", Becky dans "Tom Sawyer", Thémis dans "Ulysse 31" ou "Madame Peperpote"…), des « sauvageonnes » ("Heidi"…), des « futées » ("Mafalda", la cynique "Daria", Lisa "Simpson"…), des « pauvres petites choses fragiles » (la "Princesse Sarah", Julia et Lynn dans "Ken le survivant", les filles de "Cobra"…), des « sportives » (Jeanne dans "Jeanne et Serge"…), des « exaspérantes » (Pathy dans "Olive et Tom", Laura dans "Nicky Larson", Bulma dans "Dragon Ball"…), des « dominatrices » ("Lamu"…), des « femmes d’action » (Vénusia dans "Goldorak", "Lady Oscar"…), des « amoureuses » ("Candy"…), des « magiciennes » ("Gigi", les filles de "Sailor Moon"…). Si la classification pourrait faire apparaître certaines des héroïnes dans plusieurs des catégories, le point de vue n’en demeure pas moins intéressant, les illustrations montrent bien la paternité d’un personnage à une ribambelle d’autres, et tout cela donne envie de se replonger dans certaines de ces aventures, qu’elles datent de 40 ou 20 ans...

Olivier Bachelard Envoyer un message au rédacteur
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