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LES LOIS DE LA FAMILLE

Un film de Daniel Burman

Un rien convenu

Ariel Perelman, tout comme son père, est juriste. Il enseigne à l’Université et occupe un poste d’avocat public. Quant à son père, qui possède son propre Cabinet et s’appuie sur sa longue expérience juridique et une connaissance approfondie de toutes les ficelles du métier pour répondre aux requêtes d’une clientèle variée. Perelman fils est marié à Sandra dont il a fait la conquête en suivant ses cours de “pilates” et a un jeune enfant (interprété par le fils du réalisateur). Il refuse de se reconnaître dans son père qui tente par tous les moyens de le convaincre de travailler avec lui. C’est finalement la paternité récente de Perelman fils qui l’aidera peu à peu à mûrir et à décider ce qu’il souhaite vraiment...

En dressant le portrait de ce fils partagé entre ses illusions et les réalités de la vie, le réalisateur Daniel Burman achève ainsi sa trilogie des relations familales entamée avec ''Esperando al Mesías" (2000) et "El abrazo partido" (2004). Si l’on est touché par cette chronique familiale, c’est que son réalisateur filme avec humour et sensibilité les interrogations d’un fils qui croit qu’on lui impose sa destinée et à qui des événements apparemment anondins vont finalement permettre de faire un choix.

On passe alors sur les quelques longueurs et une fin sans surprise. Ceci d’autant qu’il se dégage de cette histoire, notamment grâce à ses interprètes, avec en tête Daniel Hendler et Arturo Goetz, une vérité émouvante et sincère.

Stéphanie PicardEnvoyer un message au rédacteur

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