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Festival de Venise 2019 : l’entraide mise à mal dans "Gloria Mundi" de Robert Guediguian

6 septembre 2019
Festival de Venise 2019 impression Gloria Mundi image
© Ex Nihilo Agat Films

Compétition
GLORIA MUNDI
de Robert Guédiguian
avec Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan, Anaïs Demoustier, Robinson Stévenin, Lola Naymark, Grégoire Leprince-Ringuet...

C’est sur une naissance que s’ouvre le nouveau film de Robert Guédiguian ("Marius et Jeannette", "La villa »), celle de Gloria, fille de Mathilda (Anaïs Demoustier), dont il introduit peu à peu la famille, le père, chauffeur VTC (Robinson Stévenin), la grand mère (Ariane Ascaride), femme de ménage au port), le grand beau-père (Jean-Pierre Darroussin), chauffeur de bus, le grand père récemment sorti de prison (Gérard Meylan), la tante et son mari, propriétaires d’un magasin d’achat revente (Grégoire Leprince-Ringuet et Lola Naymark). Au travers de ce petit groupe, ce sont les thématiques de l’argent, du travail et de l’entreprenariat, mais aussi de l’entraide qu’il va passer au tamis de sa vision du monde.

Un peu sur le même ton légèrement désabusé que "La villa", l’auteur, qui situe une nouvelle fois l’action dans sa chère ville de Marseille, livre une critique plutôt bien sentie de la pensée politique actuelle, réduisant la société à deux classes de personnes : ceux qui entreprennent et les minables. Cependant l’accumulation de malheurs, tentant d’embrasser de multiples thématiques d’actualités, tout comme la volonté de développer à l’égal chacun des sept personnages, finit par provoquer un trop plein, difficile à gérer sur la fin du métrage.

Olivier Bachelard Envoyer un message au rédacteur
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