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Festival

Festival de Gérardmer 2013 : Il ne se passe pas grand chose à la campagne… ni dans "La Maison au bout de la rue"

4 février 2013

Hors compétition
LA MAISON AU BOUT DE LA RUE
(House at the End of the Street)

de Mark Tonderai
avec Jennifer Lawrence, Max Thieriot, Elisabeth Shue, Gil Bellows...

Elissa et sa mère ont quitté Chicago pour s’installer dans un petit village. Sur place, elles découvrent que la maison voisine (au bout de la rue, donc…) fût le théâtre d’un massacre familial. Cela n’empêchera pas Elissa de sympathiser progressivement avec l’unique survivant. Interprété par la bankable Jennifer Lawrence et la trop rare Elisabeth Shue, "La Maison au bout de la rue" tient plus du téléfilm de fin soirée sur une chaîne de seconde zone, que de la véritable pelloche horrifique vendue par la bande-annonce. Tout y est poussif et très très timide. L’ensemble est soutenu par la prestation d’acteurs caricaturaux au possible (Jennifer Lawrence en tête, en mode scream queen… mais force est de constater qu’elle porte bien le petit débardeur moulant au décolleté généreux) et accumulant tous les poncifs des plus mauvaises productions des années 80/90.

On en vient à attendre le dénouement avec impatience, afin de mettre fin à ce calvaire incessant. Ce dénouement, justement, reste ce qu’il y a de plus stupide jamais montré dans le genre. Pourtant, on ne peut pas dire que l’histoire en elle même soit des plus compliquées. Le scénariste nous prendrait-il pour des imbéciles ? Même revoir Elizabeth Shue ("Hollow Man", "Piranha 3D") dans un rôle extrêmement lisse et totalement anecdotique ne suffit pas à faire passer la pilule. Au final : un beau petit navet formaté pour ados, sans intérêt, avec son actrice principale qui balance trois expressions faciales sur 1h30.

Frederic Wullschleger Envoyer un message au rédacteur