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Festival de Berlin 2025 : "Welcome Home Baby" film de genre en ouverture du panorama

Film d’ouverture de la section la plus accessible du festival de Berlin, "Welcome Home Baby" est un film de genre germano-autrichien qui était ici très attendu.
WELCOME HOME BABY
de Andreas Prochaska
avec Julia Franz Richter, Reinout Scholten van Aschat, Gerti Drassl...
Notre premier avis sur le film "Welcome Home Baby" :
C’est dans la salle de spectacles Uber East Music Hall, près de Warchauerstrasse, au bout les lignes de métro U1 et U2, que nous avons pu découvrir le film germano-autrichien présenté hier soir en ouverture du Panorama. Réalisé par Andreas Prochaska, à qui l'on doit le western "The Dark Valley" (sorti en 2015 en VOD) et un autre film de genre impliquant une communauté inquiétante, "Un si charmant village", " Welcome Home Baby" est l’histoire de Judith, trentenaire revenant dans la maison de son enfance dont elle vient d’hériter à la mort de son père. Contrainte de loger sur place avec son compagnon Ryan, suite à l’annulation de dernière minute de la maison qu’ils avaient loués dans les environs, elle se retrouve face à une certaine « tante » Paula qui lui reproche à demi-mot de vouloir mettre en vente la maison. Peu à peu des cauchemars commencent à la hanter et le comportement de son compagnon devient étrange.
Histoire d’emprise d’une communauté et d'abandon, principalement constituée de femmes, le film entretient dans un premier temps le mystère, utilisant la qualité de médecin de l’héroïne pour palier à l’absence de son père (chirurgien) dans le village, en alignant une horde de patientes sur le palier de la maison, et en introduisant au passage quelques gueules de cinéma qui incarnent une vieille dame mourante et une autre aveugle, terrée dans une sombre maison. Malheureusement le récit se perd un peu entre explication expédiée de la disparition de la mère (la suggestion aurait pu durer plus longtemps) et l’absence d’explication sur les velléités d’une communauté cependant oppressante. Reste une ambiance visuelle et sonore plutôt réussie, renforcée par quelques effets de vibration de l’image comme on avait pu en voir l’an dernier dans l’efficace "Cuckoo". Mais le tout manque globalement d’équilibre pour totalement convaincre.