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Festival de Berlin 2025 : une ouverture sans éclat avec "The Light"

14 février 2025
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© Frederic Batier - X Verleih - Fourni par la Berlinale

C’est avec un film allemand très attendu que c’est ouverte hier soir la 75e Berlinale, qui rendra cette année hommage à Tilda Swinton et qui verra le jury de Tood Haynes décerner un nouvel Ours d’or dans maintenant 10 jours.

THE LIGHT
(Das Licht)
de Tom Tykwer
avec Nicolette Krebitz, Lars Eidinger, Tala Al-Deen, Elke Biesendorfer, Julius Gause...

Notre premier avis sur le film "The Light" :

"The Light" ("Das Licht") est le nouveau long métrage de Tom Tykwer, qui a mis en scène l’adaptation de Best seller "Le Parfum", mais est aussi réalisateur de métrages d’une certaine intensité tels "Cours Lola Cours", "Heaven" et "L’Enquête". Histoire d’une famille allemande dysfonctionnelle, chacun des membres vivant dans sa bulle (le père bossant comme communiquant, la mère travaillant dans une ONG en Afrique et ayant un fils avec un autre homme rencontré au Kenya, le fils adolescent passant son temps à jouer en VR, et la fille se réfugiant dans les substances avec son groupe d’amis militants), le film s’intéresse à l’arrivée dans leur grand appartement de leur nouvelle bonne, originaire de Syrie et adapte d’étranges séances de luminothérapie.

Si le début du film est assez impactant, s’attachant à présenter chaque personnage dans une brillante alternance de trajectoires menant à la mort de la bonne précédente, on regrettera que la mystérieuse première scène, nous amenant par un saisissant travelling en drone vers l’appartement d’où émane une lumière blanche intermittente, et introduit brièvement le personnage de Farrah, livre finalement la clé de l’ensemble de l’intrigue dès le départ. Du coup exit le mystère des rencontres de Farrah avec un homme et deux enfants syriens, dans une pièce à la noirceur marquante, le film se concentrant alors uniquement sur les atermoiements de personnages qui passent leur temps à s’autoflageller dans une vision du monde d’un pessimisme étouffant. Si quelques essais de mise en scène (un beau passage en animation, quelques effets de lumière représentant les visions des jeunes sous drogue, une jolie « envolée » liée à une connexion amoureuse...), Tom Tykwer rate comme Gilles Lelouche dans "L’Amour Ouf" la plupart des scènes dansées ou chantées et s’éparpille entre tellement de sujets que l’on frôle l’indigestion.

Voir la bande annonce du film "The Light" :

Voir la conférece de presse du film "The Light" :

Olivier Bachelard Envoyer un message au rédacteur
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