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INTERVIEW

VERSAILLES

Journaliste :
Un premier long-métrage, ça fait quoi ?

Pierre Schoëller :
Ça rend heureux ! J’aime beaucoup le film, je le ressens profondément…

Journaliste :
Les personnages, le sujet, comment cela est-il venu ?

Pierre Schoëller :
Damien puise so…

© Les Films du Losange

Journaliste :
Un premier long-métrage, ça fait quoi ?

Pierre Schoëller :
Ça rend heureux ! J’aime beaucoup le film, je le ressens profondément...

Journaliste :
Les personnages, le sujet, comment cela est-il venu ?

Pierre Schoëller :
Damien puise son origine dans la rencontre furtive avec jeune mec croisé dans la forêt de Fontainebleau, il y a 5 ou 6 ans de ça. Ce qui m’a frappé c’est le côté irréductible de ce type. J’ai travaillé en va et vient constant entre témoignage et imaginaire. Vous le savez, il y a quelque chose qui ne va pas dans la société française ! Je voulais essayer de regarder ces inégalités autrement, et mettre au cœur de la mise en scène un monde qu’on ne veut pas voir.

Journaliste :
Comment faire jouer l’enfant ?

Pierre Schoëller :
C’est un pari. On gagne cela tout au long du film, ça se construit.

Journaliste :
J’ai instinctivement pensé à Ponette (Victoire Thivisole)…

Pierre Schoëller :
Max Baissette de Malglaive est plus âgé, dans mon film. C’est un enfant au milieu d’adultes alors que Ponette est une enfant au milieu d’enfants. Mais c’est vrai qu’ils ont tous les deux une intensité d’être qui leur appartient. L’enfant est au cœur de l’histoire, il n’est jamais abandonné. Le film se déroule sur différents points de vue à construire ensemble, avec l’enfant. A chaque fois c’est une étape dans sa vie. Ce sont d'ailleurs souvent des scènes de duo. Avec Guillaume Depardieu, on pourrait dire que c’est le Petit Poucet qui va attendrir l’ogre…

Journaliste :
Que devient Damien ?

Pierre Schoëller :
Il est là où on veut qu’il soit. S’il s’en sort ? Damien, c’est autre chose qui lui arrive, il a réglé cette question depuis longtemps. Je voulais montrer que le corps social englobe tout le monde. Si mon film a une petite portée politique c’est celle-là. J’admire la densité bluffante mise dans le rôle par Guillaume Depardieu.

Journaliste :
Et Judith Chemla… ?

Pierre Schoëller :
Elle s’expose. C’est très difficile ce qu’elle fait dans le film. Elle n’a jamais reculé. Je pense qu’on va vite lui proposer des choses ! En ce moment elle est pensionnaire à la Comédie Française...

Journaliste :
Vous avez des projets en cours ?

Pierre Schoëller :
Je suis en train de travailler sur un film avec un Ministre. Mon prochain film sera peut-être un film sur la politique.

Anthony REVOIR Envoyer un message au rédacteur

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