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INTERVIEW

LARGO WINCH

Jérôme Salle et Tomer Sisley

Réalisatrice - Acteur

Journaliste (à Tomer Sisley) :
Qu’est-ce que vous saviez de Largo Winch ?

Tomer Sisley :
Je n’avais pas lu les BD, je savais juste que c’était une BD à succès. J’ai lu les 3 premiers tomes avant ma rencontre avec le réa.

Journaliste :
Et vous êtes fan de …

© Wild Bunch Distribution

Journaliste (à Tomer Sisley) :
Qu’est-ce que vous saviez de Largo Winch ?

Tomer Sisley :
Je n’avais pas lu les BD, je savais juste que c’était une BD à succès. J’ai lu les 3 premiers tomes avant ma rencontre avec le réa.

Journaliste :
Et vous êtes fan de BD ?

Tomer Sisley :
Non, pas vraiment. Je lisais parfois des BD à la bibli de l’école, au lieu de faire mes devoirs…

Journaliste :
Est-ce que c’est un fantasme d’incarner un personnage mythique ?

Tomer Sisley :
Oui !!!! Quand j’avais 8 ans je partais en mer chasser les requins ! Faire un film d’aventures, c’était un fantasme, oui !

Journaliste (à Tomer Sisley):
Qu’est-ce qui fait qu’on vous a choisi vous ?

Jérôme Salle :
C’était l’acteur le moins cher ! Non…ça a duré des mois, de casting, de décisions. Tomer était celui qui incarnait le mieux l’âme de Largo par son humour et l’intimité qu’il dégageait. Je cherchais cela : un acteur charismatique avec du second degré.

Journaliste (à Tomer Sisley):
Quel enjeu y a t-il dans le fait de porter un projet au cinéma ?

Tomer Sisley :
Je me suis fait connaître avec le One Man Show, mais je suis plus à l’aise au ciné avec des rôles dramatiques qu’en tant qu’humoriste. Quand on est acteur, on dépend du désir des autres, j’ai crée ce désir en faisant du One man Show. Et je ne vais pas remonter sur scène tout de suite, je profite de mon métier d’acteur !

Journaliste :
Et vous aviez la pression ?

Tomer Sisley :
Non, je n’avais pas la pression. Tous les jours, j’étais vraiment conscient d’avoir de la chance. C’est une passion avant d’être un métier.

Jérôme Salle :
Aujourd’hui t’as la bonne part du gâteau !

Tomer Sisley :
J’aurais pu avoir la pression si j’étais déjà un acteur connu. Si les spectateurs avaient eu des attentes énormes, mais là, personne ne s’attendait à rien. (rires) Il n’y a rien à perdre, donc ça ne peut-être que positif ! Moi, j’ai la pression quand je ne peux plus rien faire.

Journaliste :
Quelle a été la scène la plus pénible ?

Tomer Sisley :
Les cafards. Les cafards qui parcourent ma joue, j’y suis allé à reculons, j’ai pris sur moi, là !

Journaliste :
C’est vous qui avez fait les cascades ?

Tomer Sisley :
C’est une cascade en soit les cafards ! Oui, c’est moi.

Journaliste :
Ce sont plutôt les films d’action qui vous tentent ?

Tomer Sisley :
Pas du tout.

Journaliste :
Et vous avez tout de suite vu le film une fois terminé ?

Jérôme Salle :
Il a trépigné pour le voir !

Tomer Sisley :
Je me débrouillais pour trouver des excuses pour passer au montage (alors que ça n’est pas du tout ma place…)

Journaliste :
Quel sera le public à votre avis ?

Jérôme Salle :
Plutôt jeune.

Journaliste (à Jérôme Salle) :
Pourquoi avoir transposée l’action de New York à HongKong ?

Jérôme Salle :
Je ne voulais pas d’un simili film américain. Il fallait une ville qui symbolise la modernité et le XXIeme siècle. Et New York commence à dater un petit peu.

Journaliste :
Vous pensez avoir fait un film de genre ?

Jérôme Salle :
Ce n’est pas un film de genre, pour moi. C’est un film d’aventures que j’aurais aimé voir quand j’avais 12 ans. C’est un mélange d’influences. C’est sûr que c’est plus dur pour nous, les français, de faire ce genre de film…

Journaliste :
Est-ce qu’il y avait des choses que vous ne vouliez pas ?

Jérôme Salle :
Je me méfiais surtout de la vulgarité. Le fric, les filles à poil…

Journaliste :
Quels sont vos points communs avec largo Winch ?

Tomer Sisley :
Le déracinement, le côté multiculturel, le besoin d’amour filial paternel, la solitude. Ce rôle là me touchait particulièrement.

Journaliste (à Jérôme Salle) :
Van Hamme, vous avez travaillé un peu avec lui ?

Jérôme Salle :
Oui bien sûr. Il est consultant sur le film. Il était difficile pour lui de s’auto trahir, c’est pourquoi ce n’était pas la meilleure personne pour écrire le scénario. D’où mon travail avec Julien Rappeneau.

Journaliste (à Tomer Sisley) :
Pour choisir un nouveau scénario, est-ce que ce sera plus dur ?

Tomer Sisley :
Oui, le niveau d’exigences à augmenté.

Journaliste :
Il faudrait faire la suite…

Jérôme Salle :
On va déjà sortir celui-là !

Anthony REVOIR Envoyer un message au rédacteur

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