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INTERVIEW

INCONTROLABLE

C’est avec un peu de retard que commença notre interview du fameux Michael Youn, qui est suivi pour la promotion de son nouveau film par une équipe d’une jeune chaîne gratuite du paysage hertzien (des parisiens qui se sont perdus sur le chemin qui les menait à l’hôtel !).

Pour une interview…

© Patrice RICOTTA

C'est avec un peu de retard que commença notre interview du fameux Michael Youn, qui est suivi pour la promotion de son nouveau film par une équipe d'une jeune chaîne gratuite du paysage hertzien (des parisiens qui se sont perdus sur le chemin qui les menait à l'hôtel !).

Pour une interview de Michael Youn, on ne peut que se demander de quelles pitreries il va nous réserver. Difficile de ne pas avoir en tête l'image d'un trublion. Or c'est un jeune homme posé, souriant et détendu qui arrive dans la cour intérieure de l'hôtel. Il se prête avec humour à la séance que lui proposent les photographes : allongé, debout, grimaçant… Bientôt rejoint par son réalisateur, Raffy Shart – rencontré dans un hammam - les questions peuvent pleuvoir.

Michael Youn, un peu sur la réserve suite à une question quelque peu agressive sur la médiocrité du film, finit par se détendre et parle de son personnage, Georges, avec passion. On sent qu'il s'est pleinement investi dans son rôle, surtout physiquement : il a pris 18 kilos, a beaucoup travaillé le mime (car chaque partie de son corps devait avoir sa propre personnalité et voix). Il décrit son film comme une ‘physical comedy', ça on l'avait compris, mais nie y voir une parodie, car ils sont nombreux les films auxquels Incontrôlable fait référence : the mask en première ligne. Il le décrit plutôt comme un film générationnel avec des références ! Même si on n'y croit pas trop mais on respecte son opinion.

On sent malheureusement l'improvisation, non pas de l'acteur mais du réalisateur qui a fait évoluer son scénario tout au long du tournage. Il en aura quand même écrit 27 versions différentes ! On sent que tous deux croient beaucoup en leur film. Le public a besoin de rire, et lui, Michael Youn, est là pour le servir, mais il ne souhaite pas réitérer l'erreur qu'il pense avoir faite en acceptant le rôle d'Izgonoud, qu'il n'a pas peur de dévaloriser devant nous.

Pour finir, il nous parle de ses projets à venir : retour sur les planches en 2007, montage et préparation d'un DVD du Worst du Morning Live et 2 films en préparation : un drame et un thriller. On part en gardant en tête le souvenir d'un jeune homme consciencieux, bosseur et attachant. On lui souhaite de se trouver, et de nous montrer qu'il est capable d'être autre chose qu'un pitre.

Véronique Lopes Envoyer un message au rédacteur

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