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INTERVIEW

COMME T’Y ES BELLE !

La réalisatrice et ses deux actrices sont arrivées ensemble, détendues, dans la salle de conférence de presse. Elles se sont tout de suite révélées très complices. D’abord devant l’affiche du film, en prenant des poses pour les photographes, puis tout au long de l’interview. Elles riai…

Affiche du film Julieta
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La réalisatrice et ses deux actrices sont arrivées ensemble, détendues, dans la salle de conférence de presse. Elles se sont tout de suite révélées très complices. D’abord devant l’affiche du film, en prenant des poses pour les photographes, puis tout au long de l’interview. Elles riaient ensemble, se remémoraient des anecdotes et répondaient toutes en coeur aux questions posées par la salle.

Pourquoi un film sur le mythe de l’homme parfait ?
Pour Lisa Azuelos, réalisatrice de Comme t’y es belle !, la réponse est évidente. C’est avant tout un film qu’elle voulait voir, un sujet qui l’intéressait et sur lequel elle voulait travailler. Égoïstement (pour reprendre ses termes), elle a donc décidé de mettre son projet sur pied. Dans la première ébauche du film, les protagonistes n’avaient pas toutes un homme dans leur vie. Mais cette version rendait le film moins gai, moins dynamique, et donc au final, moins convaincant. Lisa Azuelos souligne d’ailleurs qu’elle a parfaitement conscience que le bonheur ne passe pas nécessairement par la découverte du prince charmant, mais que celle-ci peut contribuer à égayer l’existence d’une femme.

Il s’agit de votre premier film en tant que réalisatrice « en chef ». Comment le tournage s’est-il passé et comment l’ont vécu les comédiens ?
Valérie Benguigui et Géraldine Nakache répondent en cœur que tout s’est très bien passé et relatent des temps creux du tournage pendant lesquels les comédiennes attendaient la fin des réglages techniques pour pouvoir jouer. Elles s’amusaient alors à chanter à tue-tête France Gall, la Nouvelle Star, Céline Dion, etc… et qui les rejoignait ? Lisa, leur réalisatrice. Ce n’était pas Lisa qui les rappelait à l’ordre mais plutôt les actrices qui insistaient parfois pour lui dire qu’il fallait se mettre au travail ! Lisa approuve et sourie.

Laquelle des quatre héroïnes vous ressemble le plus ?
Lisa Azuelos se dit proche des quatre caractères à la fois. Tous sont un peu poussés, caricaturés, mais contiennent une part de vrai, d’authentique, et c’est dans ceci que se retrouve la réalisatrice. Elle pense d’ailleurs que chaque femme peut trouver un peu de ce qu’elle est, dans chacune des héroïnes du film. Selon elle, les hommes reconnaîtront eux aussi certainement dans Léa, Alice, Nina et Isabelle des personnes qu’ils connaissent et côtoient quotidiennement…

Quels sont vos projets à toutes les trois dans les prochains mois ?
Lisa Azuelos veut tourner la suite de 15 Août en s’axant plus sur les femmes. Valérie Benguigui va bientôt commencer le tournage de deux films en parallèle. Et Géraldine Nakache n’a pas de projet cinéma pour le moment.

Pour finir sur une note bon enfant, Valérie Benguigui et Géraldine Nakache charrient Lisa Azuelos pour qu’elle présente à la salle la blague qu’elle aime raconter.
Après s’être faite prier, Lisa Azuelos se lance. « C’est l’histoire de deux grenouilles qui traversent l’autoroute. La première dit à l’autre : - Attention ! Pflourch, La seconde : - Pourquoi ?! Pflourch ».

Anthony REVOIR Envoyer un message au rédacteur

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