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INDIANA JONES ET LE ROYAUME DU CRÂNE DE CRISTAL

Un film de Steven Spielberg

Indiana Jones contre-attaque

En 1957, en pleine guerre froide, Indiana Jones arrive péniblement à échapper à une horde de soviétiques, conduite par la sulfureuse Irina Spalko, en quête du fameux crâne de cristal. De retour à son poste de professeur, il est immédiatement renvoyé, dû aux pressions du gouvernement, qui le suspecte d’être un agent double. Entre temps, il reçoit des nouvelles de son vieil ami par le biais d’un courrier que lui remet Mutt, un jeune homme rebelle et plein d’énergie. Il a besoin d’aide pour remettre le crâne de cristal à l’endroit où il a été volé, sans quoi ses pouvoirs et secrets seront utilisés par les soviétiques pour gouverner le monde…

Après 3 magnifiques épisodes et 19 longues années d'absence, Steven Spielberg revient en force avec un très attendu Indiana Jones. Malgré ses plus de 60 ans, Harrison Ford a été moteur dans cette aventure, en réussissant avec ténacité, à relancer George Lucas et Steven Spielberg dans l'aventure d'un 4ème épisode.

Toujours aussi palpitant, plein de rebondissements et d'humour, Indiana Jones nous entraîne cette fois-ci dans les années 50 (les précédents se déroulaient dans les années 30) au temps de la guerre froide, après la tempête de la seconde guerre mondiale, où les enjeux sont toujours importants. La suprématie américaine est remise en question et les soviétiques ne reculent devant rien pour obtenir le pouvoir, symbolisé ici par le crâne de cristal, auquel on prête un pouvoir extraordinaire. Ce crâne est l'une des clés qui peut ouvrir les portes des cités d'or, au Pérou...

Comme tout bon récit d'aventure, Indiana Jones n'échappe pas à certaines règles : tension, émotion, et dénouement heureux. Forcément, une quête implique que le film s'orchestre autour de courses poursuites entre l'équipe d'Indiana Jones et les soviétiques, en des lieux gorgés de pièges (ici la jungle amazonienne). On n'échappe donc pas aux courses de voiture, sables mouvants, cascades et rapides vertigineux, fourmis rouges et autres serpents (la plus grande phobie de notre héros), qui rythment agréablement le film. Les séquences « émotion » s'enchaînent également notamment avec les retrouvailles entre Indy et Marion, son ex, qui lui apprend abruptement qu'il est papa, et avec les démonstrations de grande amitié entre le proviseur et Indiana Jones...

Comme dans tout bon récit d'aventure, il y a l'objet convoité par les 2 camps, qui s'opposent jusqu' à la mort et sont prêts à tout pour mener leur mission à bien. Ici, il s'agit d'un crâne de cristal, ce qui n'est pas forcément très original pour un archéologue... mais là où la déception commence à guetter le spectateur, c'est quand il comprend que l'on veut l'entrainer sur la piste extra-terrestre ! Et oui, après le gendarme et les extra-terrestres, voici Indiana Jones à Roswell ! Mais quelle déception de voir des corps de petits E.T. posés ça et là dans le film, avec leur crânes sur-dimensionnés. Comment ne pas être déçu par autant de facilité ou plutôt manque d'imagination.

Déjà que la touche « effets spéciaux » de Lucas se fait sentir dès les premiers plans avec les chiens de prairie (animaux de synthèse qui sont humanisés dans leurs attitudes), fallait-il lui laisser aussi la main sur le scénario ? Bien que c'est à cette période que les premières découvertes extra-terrestres commençaient à fleurir, était-il nécessaire de les faire apparaître dans un film tel que celui-ci ? On s'attend presque à voir surgir Mel Gibson d'un buisson, qui pourrait apporter des indices à notre énigme, vu qu'il a déjà résolu ces mystères dans « Signs » ! Ou mieux encore, un combat entre Indiana Jones et Dark Vador dans le prochain épisode ?

Indiana Jones et le crâne de cristal est tout de même un bon film de divertissement, avec des scènes de combats et de poursuites intéressantes, mais qui tombent vite dans les marasmes d'un scénario bancal et un peu bâclé. On voit par contre tout à fait l'équipe nous préparer un 5ème opus, dans lequel Indiana Jones Junior prendrait de plus en plus de corps, et ainsi pourrait continuer à faire vivre la légende de l'homme au lasso.

Véronique LopesEnvoyer un message au rédacteur

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