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DOSSIERGenre(s) et sexe(s)

GENRE(S), SEXE(S) ET CINÉMA(S) : De Mulan à Mulan – Partie 1 : Mulan (1998)

Disney a produit trois films adaptant la légende chinoise de Hua Mulan : le film d’animation "Mulan" (1998), sa suite "Mulan 2 : La Mission de l’Empereur" (sortie en vidéo en 2004), et désormais la transposition en live action qui est diffusée sur Disney+ depuis fin 2020. Revenons sur la manière dont ces trois longs métrages abordent la condition féminine et les questions de genre. Première partie : "Mulan" de Tony Bancroft et Barry Cook.

Rappelons l’essentiel au cas où : comme dans la légende chinoise (datant au moins du XIIIe siècle), les trois longs métrages Disney mettent en scène une jeune femme (Hua Mulan, renommée Fa Mulan dans les deux versions animées) qui se fait passer pour un homme afin de prendre la place de son vieux père dans le cadre d’une guerre.

Notons par ailleurs que, par souci de commodité, nous ferons majoritairement référence au doublage français pour les répliques, bien que certaines remarques nous conduiront à évoquer la version originale (les traductions littérales sont répertoriées en fin d’article, sauf si la signification est équivalente à la VF).

Une jeune fille à marier et un honneur familial à défendre

Dans les premières séquences, l’empereur justifie la mobilisation générale par ces mots : « Un simple grain de riz peut faire pencher la balance, un seul homme peut faire la différence entre victoire et défaite ». Une transition en fondu nous montre immédiatement un bol de riz mangé par Mulan, que l’on découvre alors pour la première fois, répétant les valeurs que doit posséder une bonne épouse selon les critères en vigueur dans la Chine impériale. Ce montage malicieux permet d’affirmer par avance que ce « seul homme » dont parlait l’empereur sera en fait une femme.

Ce n’est pourtant pas gagné car Fa-Zhou, le père de Mulan, se montre très préoccupé par l’honneur de sa famille et implore ses ancêtres pour que « Mulan inspire la femme marieuse ». Malgré son phrasé délicat, il devient à l’écran la première incarnation des traditions. Or, tout conspire à faire échouer Mulan à ce sujet : à cause d’elle, le chien perturbe les prières de Fa-Zhou, inaugurant une série de maladresses et de détails prouvant que la jeune femme est trop originale pour se conformer aux normes. Mais elle-même s’espère encore capable de respecter les attentes pour « défendre la famille et son honneur ».

Tout ceci est amplifié par la première chanson du film, "Honneur à tous" ("Honor to Us All" en VO), qui tente de la recadrer en lui rappelant ce qu'on attend d'une femme (« Les garçons aiment les filles calmes et dociles, l’esprit agile, fines et subtiles, la taille gracile » puis « bouche fatale ») et posant clairement la distinction sociale entre hommes et femmes (« les hommes en se battant, les femmes en enfantant »). Ensuite, la marieuse enfonce le clou, la jugeant « trop chétive » donc « pas bonne pour porter un enfant ». Lors de l’épreuve du thé, qui doit témoigner de son sens du raffinement et de la pondération, Mulan déclenche une série de catastrophes, dont l’une affuble ironiquement la marieuse d’une fausse barbe, préfigurant le futur travestissement de Mulan. Le rejet des codes est encore symbolique et en partie involontaire, mais un premier pas est franchi.

Dans la deuxième chanson, "Réflexion" ("Reflection"), Mulan explique qu'elle est tiraillée entre la façon dont elle se perçoit et sa volonté de ne pas décevoir ses parents. Elle se montre consciente de ne pas être « une fille bien sage » (« a perfect daughter »* en VO) et de ne pas correspondre à la société dans laquelle elle vit (« Cette vie n’est pas pour moi »). Mais son identité profonde reste insondable et elle ne peut s’épanouir : « Quel est donc ce mirage, cette image, sans visage ? Pourquoi miroir réfléchis-tu sans me voir ? Je cherche en ma mémoire qui je suis. » La VO est encore plus explicite : « Who is that girl I see […] Why is my reflection someone I don’t know? Somehow I cannot hide? »* À l’image, le reflet retranscrit cette dualité, avec pendant quelques secondes une seule moitié du visage maquillée, symbolisant ses incertitudes et son flou identitaire.

Suit une conversation avec son père, qui la compare à une fleur : « regarde, celle-ci est en retard ; pourtant, lorsqu’elle s’épanouira, elle sera pour moi la plus magnifique de toutes ». On est dans une forme de sexisme bienveillant : douceur et compliments, mais aucune remise en cause des attentes. Durant la scène suivante, le ton change quand elle intervient en public pour implorer l’armée de ne pas convoquer son père. D’abord Chi-Fu, le conseiller de l’empereur, interpelle Fa-Zhou : « Vous feriez bien d’apprendre à votre fille à tenir sa langue en présence d’un homme ». Fa-Zhou renchérit : « tu déshonores ton père ». Dans le cadre privé, il enfonce durement le clou quand Mulan tente de le convaincre de ne pas y aller : « C'est ma place et il est temps que tu trouves la tienne ».

© Walt Disney Home Entertainment / Buena Vista Home Entertainment

Mulan prend son destin en main

Si cette réplique a pour objectif de la faire revenir dans le rang, la conséquence est inverse puisque Mulan décide, la nuit suivante, de subtiliser l’armure et l’épée de son père pour s’engager à sa place en se faisant passer pour son supposé fils. Elle se coupe alors les cheveux, pour des raisons à la fois symboliques et pragmatiques : si les hommes ont aussi les cheveux longs dans l’Empire chinois, ils les portent plus courts et noués en chignon. Les normes esthétiques sont forcément arbitraires mais attribuent des places différentes. N’oublions pas non plus qu’il s’agit d’un film américain et que la distinction est sans doute encore plus marquée en Occident au sujet de la longueur des cheveux – ce qui provoque plus tard une action assez incohérente quand Chi-Fu révèle aux autres soldats que Mulan est une femme en détachant ses cheveux, ce qui ne devrait théoriquement pas avoir d’incidence sur la perception des personnages chinois !

Reprenons le fil de l’histoire : quand Mulan rencontre Mushu, le petit dragon protecteur de ses ancêtres, qui va avoir un positionnement assez ambigu ou variable vis-à-vis de Mulan. Il semble incarner d’abord une autre forme de domination masculine : « mes yeux peuvent voir clair à travers ton armure », dit-il le regard dirigé vers la poitrine de la jeune femme. Cette dernière lui assène alors une claque et Mushu réagit en parlant de « déshonneur » puis Mulan s’excuse platement : « je dois être nerveuse, je n’ai jamais fait ça avant ». Mushu insiste : « Alors, il faut avoir confiance en moi. Et ne me gifle plus jamais ». Cette scène est équivoque : d’un côté Mulan refuse clairement d’être considérée comme un objet de désir, de l’autre Mushu reste une figure masculine dominatrice qui ne doit pas être totalement combattue. On pourrait objecter que le dragon est le seul à aider continuellement Mulan, mais il est ponctuellement rappelé qu’il ne s’agit pas d’une générosité désintéressée, puisqu’il a son propre agenda : être à nouveau accepté comme gardien de la famille, ayant lui aussi une identité – celle d’un autre dragon. Ce protagoniste ne peut donc être considéré comme pleinement féministe, même si son statut de « dégradé » peut l’aider à comprendre l’infériorisation que vivent les femmes vis-à-vis des hommes.

Toujours est-il que Mushu participe activement à l’émancipation de Mulan, notamment en la coachant pour adapter son comportement en public – ce qui peut par ailleurs être considéré comme un miroir des conseils que la jeune femme a déjà reçu avant son rendez-vous avec la marieuse. Cela passe d’abord par la démarche : « Redresse les épaules, sors la poitrine, écartes les pieds, lève la tête et en avant ». Cette liste est loin d’être anodine quant au rapport au corps des deux sexes et à la façon de s’affirmer (ou non). Reste que de nombreux passages du dessin animé posent la question de l’essentialisation des comportements : qu’ils soient masculins ou féminins, à quel point sont-ils ancrés dans l’inconscient collectif au point de ne plus être remis en cause ?

Ainsi en va-t-il par exemple du rapport à la propreté. À l’arrivée dans le camp militaire, Mulan s’exclame : « Ils sont dégoûtants ! » Et Mushu de répondre : « Non ! Ce sont des hommes ! » Puis lors de la séquence du bain dans la rivière, Mulan est avant tout préoccupée par son hygiène (« Ce n’est pas parce que je ressemble à un homme que je dois sentir le bouc ») alors que Mushu parle de « stupides habitudes de nymphette » et que les autres soldats semblent aller à la rivière surtout pour s’amuser ! Si ces éléments ont un ressort comique certain, il est moins évident de dire si le film ridiculise ces stéréotypes ou s’il les conforte.

La virilité en question

Il en est de même pour divers éléments de virilité supposément intrinsèques aux hommes. Mushu conseille ainsi à Mulan :« Tu dois jouer le jeu : sois un dur, comme ce mec, là », puis « Cogne-le, c’est comme ça qu’ils se disent bonjour ». Cette vision caricaturale des hommes provoque une bagarre générale dans le camp, interrompue par le capitaine Shang. À ce moment-là, Mulan continue de surjouer l’homme viril tout en étant ponctuellement prisonnière de ses habitudes de jeune femme soumise. Elle commence en effet par épousseter ses vêtements et prononcer un timide « désolé » avec son timbre naturel avant de reprendre sa voix exagérément grave : « vous savez ce que c’est, quand il vous vient ces pulsions viriles ». Tout ceci assorti de gestes avec les poings, qu’elle ne maîtrise pas, de même que sa tentative de crachat comme ultime preuve de virilité. « Ah ça oui j’ai un nom, et c’est un vrai nom de garçon », prononce-t-elle également de manière absurde, se faisant alors appeler Ping. La réaction de Chi-Fu (« Ce garçon est complètement dérangé ») peut être alors vue comme une façon de souligner le côté ridicule de ces stéréotypes virilistes, bien que cette réplique provienne ironiquement d’un des personnages les plus orthodoxes de l’histoire en matière de normes sociales (même s’il ne correspond aucunement lui-même aux clichés virils !).

La chanson de Shang durant les entraînements ("Comme un homme" / "I’ll Make a Man Out of You") a également un côté caricatural : « vous n’êtes qu’une bande de femmelettes […] je saurai faire de vrais hommes de vous ». Puis les paroles évoluent en « je ne peux faire de vrais hommes de vous » lorsqu’il constate l’inaptitude de ses soldats, tandis que l’image montre au même moment que Mulan est la première à réussir l’épreuve du poteau, en faisant preuve de malice plutôt que de force.

Se posent aussi les questions de désirs, de fantasmes et de sexualisation des corps : quand le capitaine Shang se met torse nu lors du premier entraînement, exhibant sa musculature, Mulan le regarde avec de grands yeux.Plus tard, lorsqu’elle complimente Shang, Mushu lui fait remarquer que « ça se voit » quand elle lui « fait les yeux doux » – ce qui pourrait à ce moment-là être interprété par Shang comme un désir homosexuel de la part de ce combattant officiellement masculin. Entre-temps, durant la scène de la rivière, Yao se plante devant Mulan, sexe à l’air (évidemment hors champ), se présentant comme le « roi des costauds » et ajoutant : « et il n’y a rien, douce fillette, que vous puissiez faire contre ça ». Quand Mulan parvient à sortir sans se faire voir des autres, elle clame : « Je ne veux plus voir un homme nu de ma vie ».

Ces thèmes sont aussi présents dans la chanson "Une belle fille à aimer" – dont le titre original, "A Girl Worth Fighting For"*, suggère que toutes les femmes ne méritent pas qu’on se batte pour elles ! Cette chanson réactive aussi les attentes que le dessin animé avait évoquées au début. Yao espère « qu’elle admire [s]a force ». Chien-Po semble un peu plus progressiste en affirmant « qu’elle soit grosse ou qu’elle soit fine, j’suis pas misogyne » mais il verse finalement dans les clichés dès le vers suivant : « du moment qu’elle fait bien la cuisine ! » Notons qu’en VO, ce passage n’utilise pas de référence équivalente à la misogynie mais la teneur est la même. Lorsque Mulan (alias Ping) suggère « une fille qui pense » et dotée « d’une grande clairvoyance » (en VO « How about a girl who’s got a brain, who always speaks her mind? »*), ses comparses rejettent en cœur cette hypothèse : « non ! »

© Walt Disney Pictures / Gaumont Buena Vista International (GBVI)

« Le plus brave des soldats » est une femme !

Mulan fait ensuite preuve d’héroïsme – et une nouvelle fois de ruse – en provoquant l’avalanche qui ensevelit les Huns et en sauvant Shang, mais personne ne semble capable d’attribuer de tels exploits à une femme (Mulan est décrite comme « le plus brave des soldats »), pas même par Mushu qui s’emporte avant de se corriger, comme pour signifier que cela reste improbable de voir une femme faire cela : « Je savais qu’on y arriverait ! Quel homme ! Enfin… presque. » La blessure de Mulan provoque finalement la révélation de son identité. Chi-Fu la traite de « vipère » et de « traitresse », parle de « haute trahison », d’« ultime déshonneur », de « félonie », et suggère implicitement son exécution. Encore prisonnier des traditions, Shang l’épargne seulement parce qu’elle vient de le sauver : « une vie pour une vie, ma dette est payée ». De l’héroïsme de bas étage quand on le compare aux actes de Mulan ! Puis l’armée part, la laissant seule, à demi-nue, dans la neige. Malgré son héroïsme, elle n’est pas digne d’être célébrée, ni simplement acceptée.

Malgré tout, peut-être parce qu’elle n’a plus rien à perdre désormais, Mulan continue d’agir en soldat(e) de l’Empire en essayant de sonner l’alerte car elle est la seule à savoir que Shan-Yu et ses sbires sont encore vivants et font toujours peser une menace sur l’empereur. Elle tente d’abord de raisonner Shang : « Tu as fait confiance à Ping. Pourquoi Mulan serait-elle différente ? » À court d’argument, le capitaine se contente de détourner le regard, comme un aveu silencieux de son égarement – et de celui des hommes au sens large. Quand Mulan se plaint que « personne ne [l]’écoute », Mushu répond : « eh, t’es de nouveau une fille, tu te souviens !? »

L’enlèvement de l’empereur met toutefois les hommes au pied du mur (littéralement d’ailleurs : celui du palais). Face à l’urgence et à l’absence de solution, Mulan parvient enfin à être une meneuse d’hommes sous sa véritable identité. Yao, Chien-Po et Ling consentent, sans aucune hésitation, à suivre Mulan quand elle clame avoir « une idée », même sans en connaître la teneur. Shang les accompagne rapidement, mais il ne franchit pas la même étape que les trois autres, qui acceptent de se déguiser en concubines (avec robes et maquillage) pour déjouer la méfiance des hommes de main de Chan-Yu. Le retournement est symboliquement fort : alors qu’ils acceptent Mulan telle qu’elle est, ils utilisent à leur tour le travestissement et expérimentent ainsi, certes brièvement, ce que le sexe opposé vit au quotidien. D’autre part, Mulan réactive succinctement son travestissement masculin en refaisant son chignon pour que Shan-Yu l’identifie comme étant « le soldat de la montagne ».

Après que Mulan a vaincu Shan-Yu grâce à un mélange de technique et de ruse (compensant ainsi son absence d’arme et la puissance de son adversaire), Chi-Fu l’accuse d’« avoir délibérément attenté à [s]a vie » et d’avoir provoqué la « ruine » et la « pagaille ». Shang la défend enfin de façon explicite et en faisant fi des questions de genre : « c’est un héros » (« she’s a hero » en VO). Toujours campé sur les traditions, Chi-Fu rétorque : « c’est une femelle, jamais elle ne vaudra quoi que ce soit ».

Un retour à l’ordre patriarcal ?

L’empereur interrompt la dispute et énumère tout ce qu’a fait Mulan (« tu as volé l’armure de ton père » jusqu’à « détruit mon palais ») puis, alors que Chi-Fu jubile dans son dos, il termine par : « et tu nous as tous sauvés », avant de s’incliner devant elle, imité immédiatement par Chi-Fu, Shang, Yao, Chien-Po et Ling, puis par toute la foule. Dans sa gêne, Mulan semble retrouver quelques réflexes liés à sa condition féminine : elle remet ses cheveux derrière son oreille et baisse la tête devant l’empereur. Ce dernier annonce alors qu’il la fait « membre de [s]on conseil » en lui attribuant le poste de Chi-Fu. Mulan refuse en expliquant qu’elle est partie depuis trop longtemps de chez elle. L’empereur lui remet alors son médaillon et l’épée de Shan-Yu comme preuve de ce qu’elle a accompli. Mulan est alors totalement désinhibée, se jetant au cou de l’empereur, comme un nouveau coup de pied malicieux dans les traditions ! Yao demande alors aux autres si « elle a le droit de faire ça », mais ceux-ci ne savent quoi répondre, haussant simplement les épaules.

Quand elle part, Shang ne parvient pas à exprimer ses sentiments, se contentant d’un simple : « tu t’es bien battue ». Lorsqu’elle s’éloigne, l’empereur vient alors se placer à ses côtés pour lui dire : « la fleur qui s’épanouit dans l’adversité est la plus rare et la plus belle de toutes » puis « on ne rencontre pas une fille comme ça à chaque dynastie ». Cela peut apparaître comme un immense compliment mais cette réplique sous-entend aussi que Mulan n’est acceptée que parce qu’elle est une exception : il n’est aucunement question de revoir de fond en comble le statut des femmes !

De retour chez elle, Mulan rejoint son père qui a retrouvé sa tonalité douce du tout début, faisant preuve d’un état d’esprit plutôt progressiste : « Le plus grand de tous les honneurs, c’est de t’avoir pour fille ». Associer les mots « honneur » et « fille » est une parole forte, d’autant que la grand-mère se montre plus attachée aux traditions en assenant, certes avec un ton plutôt joyeux : « Bravo ! Ta fille nous rapporte une épée ! Si tu veux mon avis, elle aurait dû nous rapporter un homme ! » Puis la fin suggère un possible mariage entre Mulan et Shang, donc l’ordre habituel semble de retour, comme si l’héroïsme féminin n’était qu’une parenthèse à refermer.

Au final, volontairement ou non, les créateurs et créatrices du film** restent ambigus sur certains points. On pourrait conclure qu’il s’agit d’un féminisme imparfait et que l’on évalue mal la part d’ironie et de critique vis-à-vis des stéréotypes de genre et de la domination patriarcale, mais "Mulan" reste une grande étape dans l’évolution des personnages féminins chez Disney

INFORMATIONS

* Traductions littérales des répliques originales ou titres originaux de chansons mentionnés dans l’article :

  • « a perfect daughter » = « une fille parfaite »
  • « Who is that girl I see […] Why is my reflection someone I don’t know? Somehow I cannot hide?» = « Qui est cette fille que je vois […] Pourquoi mon reflet est-il celui de quelqu’un que je ne connais pas ? D’une certaine façon je ne parviens pas à me cacher ?  »
  • « A Girl Worth Fighting For» = « Une fille pour laquelle cela vaut le coup de se battre »
  • « How about a girl who’s got a brain, who always speaks her mind?» = « Pourquoi pas une fille qui a un cerveau, qui dit toujours ce qu’elle pense ? »

 

** Il y a 5 femmes parmi la trentaine de scénaristes ayant travaillé sur cette production Disney, dont 2 des 5 principaux noms dans cette impressionnante liste. Côté réalisation, en revanche, ce sont deux hommes.

Raphaël Jullien Envoyer un message au rédacteur

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