THELMA DU PAYS DES GLACES

Un film de Reinis Kalnaellis

Un périple vers un jour de joie

Synopsis du film

Thelma est une petite fille pingouin, qui aura 5 ans dans 5 jours. Elle souhaite fêter son anniversaire, ce qui ne se fait pas au pays des glaces. Seul l’empereur se soucie du sien, ayant envoyé à chaque foyer un œuf d’anniversaire à son effigie. Recevant un message de ses amis habitant en forêt, elle décide de leur envoyer une invitation pour sa fête. Mais en voulant envoyer sa carte, elle tombe accidentellement dans un drone postal et se retrouve larguée au-dessus de la forêt…

Critique du film THELMA DU PAYS DES GLACES

"Thelma du Pays des Glaces" commence dans des contrées enneigées, sur la banquise, la glace ayant tout envahi. Les décors sont dessinés en 2D, plusieurs couches permettant par endroit de donner du relief, tandis que les personnages, visiblement esquissés en 3D, sont retravaillés par dessus au crayon. La petite Thelma, petite tresses blondes, sac à dos, vit avec ses parents dans un logement glacé où il y a la télévision, un ordinateur… Elle rêve de fêter son anniversaire, chose que seul l’empereur se permet, chaque jour, et d’inviter ses amis Wilhem le chat et Sophia la souris, qui vivent en lisière de forêt dans un champ de pommiers. Et c’est en ce lieu qu’elle va se retrouver larguée par accident depuis un dirigeable, le reste du métrage étant consacré à son voyage de retour, en compagnie de ses deux invités, vers le Pays des glaces.

L’animation est plutôt élégante, évoquant un album pour les tout petits, le personnage principal étant finalement celui qui dénote le plus, avec on grand bec rose et ses longs cils, et surtout sa chevelure blonde aux volumes étranges, choix qui permet sans doute de la rendre immédiatement indentifiable. Le périple, quant à lui, sera l’occasion de magnifier l’entraide et la curiosité de la rencontre (un hippopotame, un renard chassant des papillons, une cigogne serveuse dans un restaurant, une pieuvre assurant l’accueil d’un navire ou faisant des claquettes, un escargot-bateau, des hippocampes formant orchestre, un lézard livrant des pizzas, des zèbres volants...), avant d’aborder au final de manière détournée la fonte des glaces. Si l’humour et l’aspect ludique viennent justement du détournement des fonctions de ces animaux, si le dépaysement provient des lieux traversés (pays des brumes, de l’automne, etc.), ce voyage de retour plein d’imagination devrait séduire les plus petits.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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