Banniere_11_films_de_separation_Saint_Valentin

SUNNY ET L'ÉLÉPHANT

L’apprentissage du cornac

Dans les forêts vierges au nord de la Thaïlande, Sunny rêve de devenir cornac (guide et soigneur d’éléphants). Mais ce dernier ne fait pas partie des karen (ethnie effectuant cette profession), il ne peut être formé par Boon son vieux maître et cornac de Dara (éléphante). La place de l’extraction forestière et la mécanisation galopante obligent les cornacs et les éléphants à quitter les bois. Mais leur avenir est précaire car ils vivent de la mendicité à Bangkok grâce aux touristes qui compatissent à leur sort. Nicolas, jeune vétérinaire, incitera Boon, Sunny et Dara à retrouver la forêt par l’intermédiaire du métier de garde forestier. Dara, jeune éléphante exilée, doit réapprendre sa vie dans la jungle…

Frédéric Lepage a souhaité nous faire partager sa passion pour la Thaïlande, passion qui induit une certaine « philosophie de la spiritualité ». Il a voulu traiter du sujet attachant qu'est la liaison entre l’homme et la nature. Son récit nous fait découvrir deux parcours initiatiques, l’un concernant un adolescent voulant devenir cornac, et l’autre, donnant à voir l’avenir des éléphants travaillant autrefois dans les exploitations forestières et devenus des bêtes de foire à touristes.

Le choix de ce pays a été motivé par son caractère spirituel ainsi que par le peuple très attachant que constituent les Thaï. De plus, leur religion bouddhiste, avec ses cortèges de croyances et superstitions, donne un coté magique au film. Malgré tout, le scénario manque de dynamisme. Certes il s'agit là d'un film pour enfants, mais quelques situations lourdes et maladroites viennent plomber le récit.

Heureusement, les sublimes paysages du nord du pays, avec leur faune et la flore sauvages, donneront sûrement à certains spectateurs le goût du voyage. Ce film tout public émerveillera toute la famille, envahie par un sentiment de sérénité et de joie à la sortie de la projection. Un film simple et sans fioritures, qui touchera le grand public.

David BrejonEnvoyer un message au rédacteur

Laisser un commentaire