SHUTTER
Shutter ne réinvente pas le genre du fantôme asiatique, mais s'illustre tout de même par un scénario brillant et des effets efficaces
Un photographe professionnel renverse accidentellement une jeune femme et décide de prendre la fuite. Les jours passent, et il continue à prendre des photos, gâchées par des reflets blancs inexplicables et des visages fantomatiques…
Encore un film de fantômes aux cheveux sales et de photos gâchées par de vilains esprits tout pas beaux (mon prochain prétexte pour les surtaxes de Kodak…), comme si on n'avait pas fait le tour avec les the eyes, les ring et les buffys contre les fantômes d'escaliers ? Et bien oui, mais non, parce que Shutter surprend, par sa réalisation classieuse, ses effets de trouilles maîtrisés, et son scénario surprenant.
Certes le thème reste toujours le même : Une pauvre fille a été traumatisée, est décédée d'une mort brutale et décide d'en faire baver, par esprit et apparitions interposés, à tout ceux qui ont de près où de loin croisé son chemin. Mais tout est fait dans ce film pour surprendre le spectateur, trop blasé par la déferlante de fantômes nippons. Une bonne découverte qui pêche malheureusement par ses figures imposées (cheveux sales obligatoires, yeux qui crachent du sang, marche sur plafond... même si c'est bien, on en a trop vu dernièrement !), mais qui n'est jamais décevante.
P.S : ne JAMAIS embêter les jeunes filles asiatiques, vous pourriez vous en mordre les doigts !
Cédric MayenEnvoyer un message au rédacteur
