PREDATOR : KILLER OF KILLERS

Le début d’une nouvelle franchise...

Synopsis du film

840 après Jesus Christ. Une guerrière viking dénommée Ursa et son fils, font partie des troupes qui attaquent un village krivitch, en quête de vengeance. Une fois le village pris, Ursa apprend d’un des derniers guerriers survivants, qu’elle torture à coups de haches, que son ennemi Zoran a fait construire une forteresse un peu plus loin. Mais alors que ses troupes attaquent la forteresse, elle ne sait pas que se cache sur les lieux, une créature au sang vert, qui va soudainement décider de se rendre visible…

Critique du film PREDATOR : KILLER OF KILLERS

Sortie le vendredi 06 juin 2025 sur Disney+

Composée de 2 premiers longs métrages ("Predator" en 1987, "Predator 2" en 1990), 2 cross over ("Alien vs Predator", 2004 et 2008), la saga Predator s'est enrichie depuis de 3 longs métrages ("Predators" en 2010, "The Predator" en 2018, et "Prey" en 2022). Si "Predators" nous avait déjà introduit à la planète où ceux-ci amenéiant leurs proies pour els chasser, voici que l’on s’apprête à pénétrer un peu plus dans l’antre de ces créatures, bien décidées à affronter les guerriers humains les plus redoutables. Car tout n’est ici tourné que vers la capacité de la proie à résister au prédateur, avec un film d’animation découpé en 4 chapitres, les trois premiers permettant de mettre en valeur, à différentes époques, la bravoure et la combativité de l’être humain. Le premier chapitre s’intitule "Le Bouclier" et met en scène une mère viking vengeresse en 840 après Jésus Christ, le second a pour titre "L’épée" et se concentre en 1629 sur un samouraï retrouvant un homme qui était apprenti en même temps que lui, enfin le troisième épisode s’appelle "La Balle" et a pour héros un jeune homme latino mobilisé sur un porte avion durant la Seconde Guerre Mondiale, qui va devoir combattre dans les airs.

Les trois chapitres aboutissent sur un dernier, qui convoque les trois personnages en question, pour un ultime combat titanesque qui aura lieu cette fois sur la planète des fameux prédateurs, dans une sorte d'arène. Avec l’idée permanente de l’observation (la plupart de l’intrigue des 3 premiers chapitres suggère qu’une créature épie, avant de s’engager au final dans le combat), le film bénéficie d’une animation 3D virtuose. Celle-ci fait preuve d’un énorme travail sur les détails de la peau des personnages (visages, balafres, tâches, grains…), ainsi que sur les paysages, notamment dans le premier segment, et les mouvements aériens pour le troisième. "Predator : Killer Of Killers" aligne les combats sans pitié, nous propulsant en leur cœur, et n’hésite pas à faire gicler le sang. Et malgré l'assez faible épaisseur de son scénario, il s’avère visuellement suffisamment virevoltant pour tenir en haleine. En attendant la suite que suggère le dénouement, on découvrira avec intérêt le prochain film live, "Predators : Badlands", lui aussi situé ailleurs que sur terre.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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