PET SHOP DAYS
Un premier film doté d'une certaine vitalité de jeunesse
Synopsis du film
Au Mexique, derrière un simulacre de famille unie, le jeune Alejandro décide de partir. Quelques temps plus tard, à New York, alors qu’il vient de voler un costume, il croise Jacky, 20 ans, qui vient juste de se faire plaquer par son copain, devant une animalerie. Le courant passe, et dès le lendemain, Alex, qui a empreinté une voiture, embarque Jack dans une virée. Ensemble ils boivent une bière en haut d’un immeuble, vont dasn un bar clandestin, prennent de la cocaïne, baisent à 4, avant de finir à deux…
Critique du film PET SHOP DAYS
Produit entre autres par Martin Scorsese et passé par l'une des sous-sections de la Mostra de Venise 2023, Orizzonti Extra, "Pet Shop Days" est un film indépendant américain situé à New York, dans la plus pure tradition des productions de fin du XXe siècle. Caméra à l'épaule, personnages à la limite de la marge, liberté d'action que l'on retrouve dans les mouvements de caméra, le film s'attache à décrire la liaison entre deux hommes, dans les bas fonds d'une ville déjà moulte fois représentée, chacun essayant d'échapper à sa manière, à son milieu.
D'un côté il y a le Mexicain Alejandro, tenté par l'argent facile, de petits vols en supposés gros coups, et de l'autre il y a l'Américain Jack, pas complètement sorti du placard, et dont les parents sont omniprésents, parfois par tiers interposé. Film sur l'émancipation et l'amateurisme, "Pet Shop Days" est la première réalisation de Olmo Schnabel, fils de Julian Schnabel, artiste multi facettes et aussi cinéaste, qui a cependant bien du mal à trouver sa propre identité. Sans surprises, ce tandem à la Bonnie and Clyde masculins, évolue entre romance et violence, jusqu'à un épilogue qui affirme l'insouciance comme seule marqueur de cette jeunesse qui brûle la chandelle par les deux bouts.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur
