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NOS PIRES VOISINS

Un film de
Avec

Un délire survitaminé porté par un Seth Rogen et un Zac Efron au top de leur forme

Et voici la comédie alcoolisée de l’été ! Humour graveleux et folie adolescente se combinent dans cette comédie déjantée pour nous offrir de vrais fous rires. Le toujours excellent Seth Rogen joue un père de famille, pas vraiment mature, qui est venu s’installer avec sa femme et leur bébé dans une banlieue pavillonnaire paisible, histoire de jouer les parents modèles. Le hic dans ce doux rêve, c’est qu’une confrérie étudiante va venir s’installer dans la maison juste à côté. Et les soirées dantesques et orgiaques organisées par cette horde de jeunes gens en chaleur ne sont pas la berceuse rêvée pour un nourrisson.

Humour pétillant, sketchs à gogo, et blagues en dessous de la ceinture sont les ingrédients choisis par les scénaristes pour que ce divertissement se transforme en un spectacle délirant fortement barré. Car habilement, le métrage mélange à la fois les codes du teen movie et ceux de la rom com pour nous surprendre en permanence, l’humour pouvant poindre de n’importe quelle situation. Au lieu de se limiter à l’univers trash des nuits estudiantines, le film s’attache également à développer la relation de ce couple atypique où les deux semblent être restés à l’âge adolescent. La confrontation avec leurs voisins ne pouvait être que des plus drôles ; et sur cet aspect, nous ne sommes pas déçus.

Sur les notes d’une bande-son entraînante, le réalisateur nous emmène alors dans un monde de débauche où les limites ont totalement disparues. Et à l’image de ces soirées, "Nos pires voisins" excelle de par sa déraison, ce vent de totale liberté qui souffle sur ce vaudeville sous acides. Les comédiens prennent un plaisir communicatif à jouer ces êtres en roue libre, des premiers rôles aux seconds, tous participent à cette fête des plus divertissantes.

Néanmoins, malgré son énorme capital de vannes et de gags réussis, le métrage pêche quelque peu à vouloir jouer la carte du conte moralisateur, à tomber dans la bonne pensée pour nous rappeler qu’une vie de débauche ne peut être acceptable. Et alors qu’on aurait aimé un feu d’artifice final bien potache, le dénouement consensuel vient un peu gâcher notre plaisir. Mais pour son aisance à jouer avec les stéréotypes et à maintenir un rythme effréné dans l’escalade du rire, il s’impose définitivement d’aller rendre une visite à ces voisins-là.

Christophe BrangéEnvoyer un message au rédacteur

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