MAYA DONNE-MOI UN AUTRE TITRE

Un film de Michel Gondry

Un deuxième volet tout aussi imaginatif

Synopsis du film

Michel Gondry, qui vit à Los Angeles, poursuit la réalisation de courts métrages en papier découpé, pour maintenir le lien avec sa fille Maya, qui habite avec sa mère à Paris. Maya a grandi, mais les histoires sont toujours aussi loufoques…

Critique du film MAYA DONNE-MOI UN AUTRE TITRE

Après "Maya donne-moi un titre", sorti en septembre 2024, le principe n’est donc plus inédit et ce nouveau recueil de petites réalisations animées signées Michel Gondry, ne prend plus la peine d’expliquer quelques principes du cinéma. Seul un rapide rappel est effectué en début de programme, sur le dispositif utilisé, appareil photo, 12 photos par secondes, des carrés découpés de couleurs différentes venant se disloquer et former les lettres de chacun des mots du titre. Suivent 9 courts métrages, sa fille Maya, qui a donc grandi, apparaissant cette fois-ci en « live » en intermèdes, pour délivrer son souhait de titre, l’auteur s’amusant à inclure également ici quelques trucages artisanaux.

Des situations absurdes ou des solutions saugrenues apparaissent souvent dans les différentes histoires, apportant un côté comique à chaque récit. Il y a par exemple les jambes trop grandes de Maya, obligeant à changer plusieurs fois de pays dans "Maya déménage", ou la démultiplication de sa mère dans "La Mer, le Soleil et Mamans". On découvre la manière de créer une lance de pompiers en utilisant des serpents et du jus de souris dans "Maya pompier", ou les différents objets à planter pour reconstituer le monde dans le très bon "Maya casse la terre", ou encore les remèdes étranges prescrits dans "Maya docteur Bain Bain", ou les rôles possibles pour une pieuvre en classe dans "Maya et la pieuvre". Quelques digressions apparaissent aussi, histoire de rajouter du piquant, comme avec "Les aventures de Ticlou" en intro de "Maya fée", ou lorsque c’est le père qui choisit finalement le titre pour "Maya ne trouve pas de solution", dernier court métrage en forme de ricochets d’événements. Enfin l’aspect pédagogique pointe tout de même le bout de son nez avec le 8ème film, "La Sortie Scolaire", réalisé avec la classe de Maya, qui avait voté pour un décor de château magique (mais finalement qui utilise aussi tous les autres décors) après que chaque élève se soit créé un personnage. Un recueil de courts inventifs qui donnera sans doute à d’autres enfants quelques idées si ce n’est un début de vocation.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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