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THE MAN IN THE ORANGE JACKET

Un film de Aik Karapetian

Lutte sans classe

Récemment licencié, un jeune homme s’introduit chez son ancien patron et sa jeune épouse, et les assassine. S’installant dans leur superbe demeure, il perd peu à peu le sens des réalités...

Ouh, le vilain petit film que voilà. Déjà, un film des Balkans, c’est un cas en soi. Alors un film d’horreur des Balkans, c’est potentiellement suspect. Et en compétition dans un festival (à Gérardmer en 2015), c’est l’hallucination totale ! Reste que passée la surprise de découvrir un tel long-métrage, il faut bien se rendre à l’évidence : l’intention, aussi bonne soit-elle, ne fait pas un film !

Second film d’un très complet artiste arménien (il fait des installations, de la peinture, du théâtre et de l’opéra), "The Man in the Orange Jacket" se voudrait être l’illustration horrifique d’une lutte des classes poussée à son extrême, mais n’est finalement rien d’autre qu’une sorte de court-métrage de fin d’étude rallongé pour une sortie en salle.

Très lent et formellement sans intérêt, le film ne vaut même pas pour son côté slasher, avare en meurtres et en nudité (malgré la présence de deux jolies prostituées), alors qu’il aurait sûrement gagné à se lâcher un peu plus dans le genre, plutôt que dans le symbolisme auteurisant à deux euros. Bref, ni fait, ni à faire.

Frederic WullschlegerEnvoyer un message au rédacteur

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