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LES CHOSES SIMPLES

Un film de Éric Besnard

Une gentille comédie, tout simplement

Vincent, un riche et célèbre entrepreneur à succès est en plein burn out. Après une crevaison accidentelle survenue en pleine montagne et au beau milieu de nulle part, il croise la route de Pierre, un homme taciturne vivant une vie simple et solitaire dans son chalet. Bien que tout les sépare, les deux hommes vont apprendre à se connaître, et peut être même à s’apprivoiser…

Les Choses simples film movie

C’est une histoire simple : un homme des villes, à la vie trépidante mais stressante, rencontre un homme de la montagne, à la vie recluse mais enviable. L’un est aussi extraverti et accro à la technologie que l’autre est bourru et proche de la nature : bref, tout les sépare, et pourtant… Trop simple ? Peut-être est-ce cela le problème de cette gentille comédie, adjectif que l’on emploie trop souvent par politesse, parce qu’on n’a pas envie dans le fond d’être grossier avec ce film qui fait ce qu’il faut pour être divertissant et dont les acteurs donnent le maximum pour donner vie à leurs personnages.

Car oui, Lambert Wilson incarne à merveille cet homme d’affaires fou de technologie et d’entreprenariat, élu businessman le plus sexy de l’année, sorte de terrible mélange entre Elon Musk et Emmanuel Macron (ne lui manque plus qu’une combinaison en lego rouge pour qu’on l’appelle le Tony Stark français). Et Grégory Gadebois n’est pas en reste en homme rude, retiré en Savoie dans un chalet si mignon qu’il semble sorti d’un épisode immaculé de "La petite maison dans la prairie". L’histoire quant à elle est bien inoffensive : le premier vient soigner son burn out chez l’autre, avec une petite idée derrière la tête qui fera office de rebondissement pile au moment où l’on commençait à se lasser des plans de montagne.

Un joli cadre de cinéma, deux personnages un peu caricaturaux sauvés par leurs interprètes, une histoire à message gentiment écologique, "Les choses simples" porte en effet bien son nom, dommage que l’adjectif rime ici davantage avec simpliste qu’avec simplicité.

Amande DionneEnvoyer un message au rédacteur

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